De Rennes à Lyon, de Limoges à Villeurbanne, de Saint-Etienne à Toulon, de Marseille à Bordeaux, sans oublier le festival d’Automne à Paris, voici nos 20 têtes d’affiche pour cette rentrée 2022.
Germaine Acogny transmet Le Sacre du printemps de Pina Bausch à un groupe de danseurs africain à La Villette dans le cadre de saison du Théâtre de la Ville.
Et elle s’allie à Malou Airaudo, danseuse emblématique du Tanztheater Wuppertal de la première heure – et qui dansa elle-même le rôle de l’Élue – pour créer un duo qui reflétera leurs expériences, leurs histoires, et leurs échanges.
Jeanne Balibar dans Les Historiennes – recréation au festival actoral à Marseille puis au festival d’Automne à Paris.
Créé le 13 octobre 2018 au French Institute Alliance Française – FIAF / Florence Gould Hall Theatre (New York), dans le cadre de Crossing the Line Festival, Jeanne Balibar reprend ce spectacle en tournée en France.
Dominique Blanc dans La Douleur de Marguerite Duras au TNP.
Au fil des ans, le texte de Marguerite Duras est devenu un compagnon de route pour Dominique Blanc. Récompensée pour son interprétation par le Molière de la meilleure comédienne, elle fait corps avec la simplicité et l’intensité de l’écriture durassienne.
Louise Coldefy dans Vania/Vania au Théâtre de la Tempête.
Avec Moustafa Benaïbout et Clément Poirée, elle a adapté pour cette rentrée Oncle Vania de Tchekhov dans une version où un couple de scénaristes s’isole pour écrire « Vania ».
Suzanne de Baecque dans Tenir debout au CDN d’Orléans, puis au Théâtre du Nord.
Mais aussi partir à la rencontre de ses concurrentes – Lauraline, Lolita, Chloé – des jeunes filles de son âge dont le rêve est de devenir « Miss régionale », d’interroger leurs motivations joyeuses ou touchantes et leurs désirs d’émancipation à l’heure où une nouvelle parole féministe est en train de naître, de se libérer.
Joséphine de Meaux dans La cuisse du Steward de Jean-Michel Ribes au Rond-Point.
Dans cette pièce Jean-Michel Ribes, raconte l’histoire de survivants d’un crash d’avion en haut de la cordillère des Andes, inspiré d’un fait divers réel. Deux survivants finissent des pieds de footballeurs grillés aux amandes. Reste la cuisse d’un feu steward, qu’Yvonne veut garder pour Noël.
Micha Lescot dans Richard II aux Amandiers à Nanterre.
Véritable maître du plateau, il se saisit de la traduction de Jean-Michel Déprats avec une étonnante maestria et offre à Richard II des accents philosophico-poétiques qu’on lui méconnaissait. Surtout, il donne à apprécier les différentes facettes d’un personnage polymorphe.
Jérémy Lopez dans Max au Rond-Point.
« J’aime infiniment quand l’empreinte de l’acteur et l’ombre de son rôle se superposent presque en nous laissant deviner une sorte de tremblement dont on ne peut plus dire à qui il appartient » explique Stéphane Olivié Bisson, l’auteur et le metteur en scène du spectacle.
Pierre Maillet dans Mes jambes, si vous saviez, quelle fumée.. au Théâtre National de Bretagne.
Créé en 2004 au Théâtre de la Bastille, le spectacle repart en tournée pour cette saison 2022/2023. Bruno Geslin et Pierre Maillet ont décidé de le reprendre régulièrement jusqu’à ce que Pierre Maillet ait atteint le même âge que Pierre Molinier, c’est-à-dire soixante-treize ans !
Estelle Meyer dans Coriolan de Shakespeare au Théâtre de la Bastille.
Elle se fond en cette rentrée dans la troupe de François Orsoni qui met en scène Coriolan de Shakespeare au Théâtre de la Bastille.
Bouchera Ouizgen chorégraphie Elephant au Festival d’Automne 2022.
Amanda Piña, la chorégraphe brésilienne ouvre le Festival d’Automne 2022 avec Frontera / Procesión – Un Ritual de Água.
Le dernier spectacle conçu par Amanda Piña plonge ses racines dans l’histoire de la conquête et de la colonisation de l’Amérique, à travers une déambulation avec les danseuses et danseurs de sa compagnie et un groupe d’amatrices et amateurs.
Denis Podalydès dans Le Roi Lear à la Comédie-Française.
La nouvelle traduction a été confiée à Confiant à Olivier Cadiot qui insiste sur les multiples effets miroirs dans l’histoire du vieux roi qui décide de partager son royaume entre ses trois filles, auxquelles il demande d’énoncer publiquement l’amour qu’elles lui portent.
Adeline Rosenstein – son intégrale Laboratoire Poison – création à La comédie de Saint-Etienne.
Traverser plus d’un demi-siècle d’histoire politique en récréant des tableaux vivants avec une palette de bruitages sonores, de solides références et seulement quelques échafaudages en guise de décor, le tout avec intelligence et humour, c’est le pari d’Adeline Rosenstein. Pour ses laboratoires, elle a fréquenté assidument les archives filmiques et littéraires laissées par les témoins des luttes pour l’indépendance, en Algérie, au Congo, et dans les anciennes colonies portugaises (Guinée-Bissau, Cap-Vert).
Guy Régis Jr met en scène L’Amour telle une cathédrale ensevelie aux Zébrures d’Automne à Limoges.
Guy Régis Junior s’empare d’histoires poignantes : celles des familles haïtiennes disloquées fuyant vers un ailleurs meilleur. Il a choisi une forme musicale, chorale et fédératrice : un chœur lyrique inspiré de chants créoles.
Ludivine Sagnier dans Le Consentement d’après le roman de Vanessa Springora au Théâtre Liberté à Toulon.
Sur scène, l’ambiguïté de cette relation sous emprise entre une adolescente et un écrivain quinquagénaire est personnifiée par un mur de papier calque qui vient flouter le fond de scène. Le personnage de V. oscille alors entre cet espace trouble qui s’appelle l’adolescence et le réel de la scène, « ce lieu où l’on peut tout dire, tout vivre, tout questionner ».
Gurshad Shaheman livre sa vision de l’Orestie avec Pour que les vents se lèvent au TnBA.
temps ».
L’auteur, plus habitué aux textes autobiographiques – Les Forteresses, Pourama Pourama –, relève le défi pour en faire « un bras de fer entre les dominants et les dominés, les oppresseurs et les oppressés ». Une aventure théâtrale pour une large troupe, cette création réunit douze comédiens et comédiennes venu·es de France et du Portugal.
Noé Soulier – 6 x Noé Soulier au Festival d’Automne.
Mais aussi First Memory créé cet été à Montpellier Danse dans lequel il approfondit la question du rapport entre geste et mémoire en collaborant avec le compositeur Karl Naegelen, l’ensemble Ictus et l’artiste Thea Djordjadze.
Sylvie Testud dans Tout le monde savait d’Elodie Wallace au Théâtre de l’Œuvre.
L’histoire de Valérie Bacot c’est l’histoire d’un silence meurtrier, du dysfonctionnement des institutions, d’une difficulté à entendre et prendre en compte la parole des victimes. C’est l’histoire d’une résilience incroyable, celle d’une femme devenue figure iconique de la lutte contre les violences conjugales.
Aurélie Van Den Daele met en scène Je crée et je vous dis pourquoi au Théâtre de l’Union à Limoges.
Comment raconter aujourd’hui ce qu’est le désir créateur féminin ? La question de la place, de l’identité, de la géographie joue-t-elle un rôle dans l’émergence du désir ? » explique la metteuse en scène.
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