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Les têtes d’affiche de la rentrée

Actu, Danse, Théâtre

Voici nos 20 têtes d’affiche pour cette rentrée 2020 dans le spectacle vivant. Beaucoup d’inconnu.e.s, quelques très connu.e.s. Elles reflètent la diversité éditoriale de sceneweb. Bonne lecture !

Youness Aboulakoul

Né à Casablanca, Youness Aboulakoul enchaîne les expériences artistiques depuis son plus jeune âge, évoluant à travers la danse hip hop, la danse folklorique marocaine et la danse contemporaine. Il est artiste associé à la compagnie 2K_FAR à Casablanca depuis 2003, et a participé ainsi à tous ses projets sous la direction artistique de Khalid Benghrib.

Après avoir mis ses talents d’interprète au service d’Olivier Dubois, Christian Rizzo, Radhouane El Meddeb ou Alexandre Roccoli, Youness Aboulakoul crée son tout premier solo aux Subs à Lyon, Today is a beautiful day.

 

Louis Arène

Pensionnaire de la Comédie-Française entre 2012 et 2016, Louis Arene fonde le Munstrum Théâtre avec Lionel Lingelser. Leurs créations Le Chien, la Nuit et le Couteau de Marius von Mayenburg et 40° sous zéro d’après Copi ont été des succès.

En cette rentrée, il rejoint Samir M’Kirech pour la première adaptation au théâtre de Histoire de la Violence d’après Edouard Louis par Laurent Hatat. Création à Château Rouge, la Scène conventionnée d’Annemasse.

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Dee Beasnael

Dee Beasnael est née au Ghana de parents tchadiens et a grandi à Dallas, au Texas. Ce sera sa première apparition en France dans Le Silence et la peur de David Geselson.

A travers l’évocation de Nina Simone, David Geselson raconte l’Histoire américaine, celle des quatre millions d’Afro-Américains victimes de l’esclavage, celle des mouvements de lutte pour l’obtention des droits civiques aux États-Unis dans les années 1960 et 1970.

 

Johanny Bert

Johanny Bert a dirigé le Centre Dramatique National de Montluçon-Le Fracas. C’est un créateur hybride. En témoigne HEN, son cabaret d’un genre spécial. Un spectacle choc du Off cet été à Avignon créé au Théâtre du Train Bleu. Une revue pour un pantin et deux manipulateurs, où la question du genre est abordée de manière joyeuse et provocatrice.

« Fruit d’un travail sur les questions d’identités et de genre confrontée à une recherche sur les origines d’un théâtre de marionnettes subversif », HEN questionne ainsi autant les arts de la marionnette que la capacité de l’individu à se définir selon ses désirs. La pièce arrive à Paris au Mouffetard.

Mohamed Bouadla

Dans le rôle de Kévin, la pièce d’Amine Adjina, Mohamed Bouadla excelle d’un côté comme de l’autre du quatrième mur. Au lieu de diaboliser l’aspirant terroriste qu’il incarne, il suscite chez son jeune public un sentiment d’identification.

Un trouble proche, sans doute, de celui qu’a ressenti l’auteur en découvrant qu’un de ses amis en classe de seconde, un certain Peter Shérif, s’était radicalisé et avait rejoint la filière des Buttes Chaumont, dont sont issus les frères Kouachi. La pièce est programmée au Théâtre des Quartiers d’Ivry.

 

Bouziane Bouteldja

Bouziane Bouteldja est danseur et chorégraphe. Il dirige la Compagnie DANS6T depuis 2007. Il a découvert la danse hip hop en 1998 en pratiquant le break dance. Il s’est formé auprès des chorégraphes Tayeb Benamara, Kader Attou, Karim Amghar et Olé Khamchanla. Ces rencontres l’ont très vite conduit à s’intéresser à la scène et à s’ouvrir à l’univers de la danse contemporaine, sans perdre de vue l’univers des compétitions hip hop (il est membre de la Zulu Nation).

Le titre de la nouvelle pièce de Bouziane Bouteldja, Telles quelles / Tels quels, met d’emblée en miroir les femmes et les hommes. Elle fera l’ouverture du festival Suresnes cités danse 2020 avec Massiwa de Salim Mzé Hamadi Moissi.

Lucinda Childs

La chorégraphe américaine revient à Paris avec The Day à l’espace Cardin du théâtre de la ville et propose un poème musical, visuel et dansé sur nos souvenirs, en hommage à ceux qui furent arrachés à la vie.

Tout commence le jour des attentats de New York, le 11 septembre 2001. Le compositeur David Lang, icône de la musique contemporaine américaine, et la célèbre violoncelliste Maya Beiser travaillent sur la pièce World to come, non loin des tours jumelles quand celles-ci s’effondrent.

 

Lena Dia

Découverte à Bussang dans Cancrelat sous la direction de Vincent Goethals, elle a intégré la troupe de Joël Pommerat pour la création de Contes et Légendes qui arrive à Nanterre aux Amandiers.

Cette fois, c’est l’enfance, un des sujets de prédilection de l’auteur-metteur en scène, qui est au cœur de la pièce, dont les personnages sont âgés de neuf à quatorze ans. Adolescents ou préadolescents, c’est au moment où ils vivent dans leurs corps, et donc aussi dans leurs esprits, des transformations radicales que nous les observons à travers une suite de courtes séquences situées dans un futur proche ; des petits contes à la fois concrets et fantastiques, parfois en relation les uns avec les autres.

Alex Fondja

Après Iliade et Odyssée d’après Homère, Alex Fondja poursuit son compagnonnage avec la compagnie de Pauline Bayle. Il sera à l’affiche d’Illusions perdues d’après Balzac, pièce créée à Albi.

En adaptant ce roman, Pauline Bayle poursuit son travail sur les textes fondateurs. Sur scène, elle s’approprie les codes du monde balzacien, son écriture et sa puissance narrative. À travers Lucien, elle met en lumière cette soif de réussite qui peut nous asservir. Comme un miroir sur nos existences, entre espérance et résignation, rêve de puissance et rappel cruel de la réalité.

Delphine Hecquet

Formée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (promotion 2011), Delphine Hecquet travaille ensuite avec Jacques Osinski, Julie Duclos et Joris Lacoste et au cinéma avec notamment Eugène Green et Bruno Ballouard.
Sa première pièce, Balakat, écrite à Moscou en 2012, interroge la naissance et la possibilité de l’écriture. Dans Les Évaporés, elle s’intéressait à ces milliers de personnes qui s’évaporent chaque année au Japon.

Dans la pièce Nos solitudes créée à la Comédie de Reims, Delphine Hecquet s’intéresse à la manière dont chacun construit son identité à travers ce qu’on peut appeler nos héritages invisibles. Nos Solitudes traverse la vie d’une famille avec ses inévitables non-dits, ses secrets et ses mensonges.

Jeanne Herry

Elle s’est fait un nom au cinéma, mais c’est au théâtre qu’elle a débuté comme comédienne au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris tout d’abord, puis dans Le Loup-garou de Roger Vitrac, mis en scène par Nora Boublil ou dans Le Belvédère, mis en scène par Jacques Vincey. En 2014, elle met en scène L’Or et la Paille de Barillet et Gredy au Théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence.

Pour son retour à la mise en scène après s’être distinguée derrière la caméra avec notamment Pupille en 2018, Jeanne Herry choisit la thématique du forum Internet où s’expriment, drôles ou poignants, toutes les névroses, les tracas, les joies aussi. La pièce Forums est créée au Vieux-Colombier avec les comédiens de la troupe de la Comédie-Française.

Valérie Lesort

Valérie Lesort est à la fois metteuse en scène et plasticienne, avec une formation de comédienne. De son interdisciplinarité naît en 2012 Monsieur Herck Tévé, un programme court pour Canal+, qu’elle coécrit et coréalise avec Christian Hecq. C’est de leur passion commune pour les spectacles visuels qu’est né Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne au Vieux-Colombier. Elle en conçoit les marionnettes, avec Carole Allemand. La pièce est un succès et reçoit le Molière de la Création visuelle et le Prix de la critique 2016.

La Mouche est leur prochaine création au Théâtre des Bouffes du Nord, d’après le film de Cronenberg qui était tiré lui même de la nouvelle de George Langelaan.

Anne-Laure Liegeois

La metteuse en scène se plonge dans le monde de l’entreprise. Elle s’appuie sur trois textes écrits à plus de cinquante ans d’intervalle qui décrivent des époques différentes, mais ont en commun de poser sur le travail de bureau un regard décalé, tendant vers l’absurde, furieusement drôle et sans concession. Les auteurs sont Georges Perec, Jacques Jouet et Rémi de Vos.

« Ainsi on se retrouvera face à un « appareil » composé de trois éléments traitants, par le rire, du travail en entreprise. » explique Anne-Laure Liegeois. Création au Volcan au Havre avant une grande tournée.

Alexis Michalik

Une histoire d’amour est le titre de la nouvelle pièce très attendue d’Alexis Michalik. Après le cinéma et son adaptation d’Edmond, après la sortie de son premier roman, Loin, qui vient de paraître chez Albin Michel, l’auteur à succès revient au théâtre à La Scala pour 50 représentations. Il sera sur scène entouré par 4 comédiennes.

Comment l’amour peut-il finir? C’est la question que l’on se pose ici. Tout le monde souffre mais personne ne se plaint. Ces personnages pourtant plongés dans les pires affres du sentiment amoureux, qui vont devoir traverser la perte, le deuil, l’abandon, vont de l’avant, toujours. Ils font avec, malgré leurs béquilles et leurs blessures.

Anne Nguyen

Le juge fait entrer Goku dans la salle de classe. B-Boy Goku doit aujourd’hui plaider sa défense devant les élèves, ses jurés durant le temps de l’audience. Car lors de ses derniers battles de break, il a fait le King loop step, un pas déposé relevant du code de la propriété intellectuelle.

Signée par la chorégraphe et auteure Anne Nguyen, Le Procès de Goku est une pièce pour deux comédiens-danseurs. Le procès, dont l’enjeu est exalté par l’intensité du dialogue entre les deux personnages, est ponctué de démonstrations dansées. Le spectacle joue entre l’absurde et le tragique d’une situation qui frôle le fantastique tout en soulevant des questionnements profonds sur nos valeurs. C’est l’un des créations du Festival Odyssées organisé par le CDN de Sartrouville

Marie-Christine Orry

Julie Deliquet a tapé juste en réunissant pour la première fois de leur carrière Marie-Christine Orry et Jean-Marie Winling dans son Conte de Noël. Elle a été son élève, elle est aujourd’hui sa femme à la scène. Quel couple incroyable ! Il se fond dans le collectif les collectif In Vitro. Marie-Christine Orry incarne Junon, la mère de cette famille réunit pour Noël, atteinte d’une myélodysplasie, maladie dégénérative qui attaque la moelle osseuse.

Julie Deliquet fait le choix du dispositif bi-frontal pour cette pièce chorale, pour entrer au cœur de l’intimité de cette famille déchirée par les secrets enfouis et les cicatrices non refermées, pour être au plus proche du jeu incroyable de Marie-Christine Orry.

Olga Pericet

Olga Pericet est une des références de la danse flamenco et de la danse espagnole qu’on qualifie de rénovatrice des derniers temps. D’une maîtrise absolue de la technique, elle déroule un style harmonieux, lequel lui a valu le Prix MAX de la meilleure danseuse principale en 2015.

Licenciée en danse espagnole et flamenco à Cordoue. Elle a étudié avec les maîtres comme Matilde Coral, Manolo Marín, Maica Moyano et José Granero, entre autres, et a été soliste et artiste invitée dans des compagnies comme celles de Rafaela Carrasco, du Nuevo Ballet Español et du Ballet National d’Espagne… Elle partage la scène avec Ana Laguna, Nacho Duato, Enrique Morente, grandes figures de la musique et la danse. Elle sera à l’affiche du Festival Flamenco à Chaillot – Théâtre national de la danse.

Sophie Richelieu

Pour sa nouvelle création, Catherine Marnas choisit d’adapter A Bright Room Called Day de Tony Kushner. De cet auteur contemporain New-Yorkais elle déclare : « C’est un Brecht réécrit par un nouveau Tennessee Williams ». Célèbre en France avec sa pièce-fleuve Angels in America, distinguée par le Prix Pulitzer, il signe ici un texte à l’actualité politique étonnante.

En superposant les espaces-temps, Tony Kushner fait exister une jeune femme anarcho-punk, une New-Yorkaise contemporaine, qui brise un tabou absolu en écrivant partout Reagan = Hitler…Tony Kushner, qui veut régler son compte à Donald Trump, réactualise sa pièce en remplaçant le nom de l’ancien acteur président par celui du nouvel animateur de téléréalité devenu président. Sophie Richelieu incarnera le personnage.

Anne Theron

Auteure dramatique, scénariste, romancière, metteure en scène et réalisatrice, Anne Théron est au carrefour de différentes pratiques qui donnent à ses travaux une richesse particulière, puisqu’elle les associe toutes pour inventer des formes sor­tant des cadres habituels de la représentation.

Cet été au 73e Festival d’Avignon, elle va mettre en scène Condor de Frédéric Vossier avec Annie Mercier et Frédéric Leidgens. Mais on la retrouve dès le mois de janvier pour sa mise en scène de Supervision au Théâtre 14 dont la réouverture s’annonce palpitante.

Steve Tientcheu

Jean Lambert-wild et Lorenzo Malaguerra mettent en scène une nouvelle version du Dom Juan de Molière. Le spectacle a été créé à Limoges au CDN Théâtre de l’Union en 2018, il est programmé au Théâtre de la Cité Internationale à Paris et avait révèle dans le rôle de Sganarelle, un comédien inconnu au théâtre, Steve Tientcheu. Malheureusement, il ne sera pas dans la distribution de la reprise, la production nous en averti après la sortie de ce papier.

Mais on devrait reparler de lui car son destin n’est pas banal. Il a grandi à la cité des 30000 à Aulnay-sous-Bois et débute le théâtre sur le tard, à 25 ans en découvrant l’existence du Cours Simon un peu par hasard alors qu’il était agent de sécurité dans un cabinet médical.

8 janvier 2020/par Stéphane Capron
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