De Limoges aux Francophonies, à Charleville-Mézières avec les Marionnettes, en passant par Lyon et la Biennale de la danse ainsi que le Festival d’Automne, cette rentrée 2023 est rythmée par les festivals. Sans oublier l’ouverture des saisons théâtrales. Voici nos vingt têtes d’affiche !
Gustave Akakpo met en scène On marronne ? (Si ça te dit, viens) de Geneviève Pelletier aux Francophonies – Des écritures à la scène
C’est l’histoire d’une femme qui a quitté sa terre natale, du jour au lendemain. Elle n’en parle jamais, même à ses proches ami·es qui forment autour d’elle ses adelphes ; – Adelphes, pour ceux et celles à qui ce mot sonne étrange, veut dire fraternité et sororité. – sa petite bande recueillie, en terre d’accueil. Adélaïde est très populaire par ici, dans la cité de l’Espace : Kourou. Mais quand, du jour au lendemain, frappe à votre porte… ! Quoi donc ? Allons, ne spoilons pas la fin, en bon français ! Corrigeons plutôt l’Histoire qui prétend englober la mémoire.
Depuis que la mémoire existe, elle a le temps d’en vivre des histoires ! Les Mythologies en font partie. En elles, peut-être se trouve la clé d’une énigme jamais posée ! Ou peut-être si, mais juste, pas perçue à temps !
« On marronne ? » est une invitation au pas de côté, à ne plus voir dans les mythes de bonnes vieilles histoires, mais de réelles actualités, où se trouve, une réelle puissance de pensée.
Yngvild Aspeli met en scène Un maison de Poupée au Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes à Charleville-Mézières
Directrice artistique de la compagnie Plexus Polaire et directrice du Nordland Visual Theatre situé au-delà du cercle polaire, Yngvild Aspeli mène un travail de création marionnettique aux frontières de plusieurs disciplines.
Avec Une Maison de poupée, elle propose une lecture toute personnelle du grand classique de la littérature norvégienne. Le chef d’œuvre d’Ibsen devient le point de départ d’une adaptation qui s’aventure entre les lignes, et nous emporte dans un monde d’illusions et de désillusions. Les marionnettes à taille humaine deviennent ici les métaphores idéales d’une société de faux-semblants. En convoquant la danse, les voix et les harmonies, Une Maison de poupée propose un spectacle pluridisciplinaire qui – dans le fond comme dans la forme – refuse toute normalisation.
Émeline Bayart met en scène La Culotte de Jean Anouilh au Théatre de l’Athénée
Émeline Bayart, connue pour sa gouaille et ses talents de comédienne-chanteuse, après l’opérette Ô mon bel Inconnu, met en scène La Culotte, pièce farceuse de Jean Anouilh. Les femmes ont pris le pouvoir : elles souhaitent émasculer tous les hommes soupçonnés de phallocratie. Entre les cochons et les furies, les déviants ne sont pas toujours là où on les attend…
Avec La Culotte, elle met en lumière une guerre des sexes terrifiante et cruellement drôle où la farce visionnaire côtoie le cauchemar. Les chansons occupent une place essentielle. Anouilh dénonce dans cette pièce la folie et la décadence d’un système qui réduit l’individu au néant en utilisant la carte de l’humour et le code du carnaval où tout peut être inversé : les rôles de genre, la hiérarchie sociale, le haut et le bas, l’endroit et l’envers.
Dalila Belaza dans Rives au Théâtre des Abbesses du Théâtre de la Ville
Suivant les traces de sa grande soeur, Nacera, pour qui elle longtemps dansé, Dalila Belaza traverse l’obscurité en tourbillonnant au fil de ses pièces.
Pour Rives, elle fait le choix de travailler sur la question du rythme comme fil rouge. « Mon point de départ est le pas de la bourrée qui se transmet d’une communauté à une autre comme par glissement d’une réalité à une autre. Je cherche ce qui peut naître de la persistance rythmique de ce pas et son possible déploiement dans le corps et dans l’espace. Un rythme qui en persistant peut manifester une intensité tellurique et se propager » explique la chorégraphe.
Nadia Beugré met en scène Filles-Pétroles et danse un solo de Robyn Orlin au Théatre de la Ville – Espace Cardin
Double actualité pour Nadia Beugré au Théatre de la Ville – Espace Cardin. Elle reprend le solo transmis par Robyn Orlin ’in a corner the sky surrenders – unplugging archival journeys… # 1 (for nadia ❣️)…’. Et présente Filles-Pétroles. Aya a 21 ans, elle vit à Abobo, quartier chaud et partisan d’Abidjan. Elle a grandi à Abobo-la-guerre, Abobo-Bagdad pendant les années de conflit, Abobo-la-belle aujourd’hui… Et puis Aya s’est lancée dans la danse comme on saute dans l’arène… Sans filet. Elle est devenue « la Chinoise » en raison de la spécificité de certains mouvements qu’elle exécute.
Coupé-décalé, roukasskass, figures acrobatiques, elle s’est emparée d’un espace, traditionnellement réservé aux hommes, pour revendiquer une sexualité, prendre (faire ?) place et déconstruire une féminité assignée. Aya traine toujours avec Christelle, dit Gros Camion, en raison de sa corpulence, un nom qu’elle assume avec une gouaille irrésistible.
Pour Nadia Beugré, elles sont ces catcheuses, en écho à son propre parcours, ces filles-miroirs mais d’une autre génération dans Abidjan à la fois semblable et transformée, des « filles-pétroles qu’il ne faut pas laisser s’évaporer… »
Flora Détraz dans HURLULA, la fois film et concert chorégraphié à la Biennale de Danse de Lyon au Point du Jour, puis au Festival d’Automne à Paris au Centre Pompidou
Flora Détraz est danseuse, chorégraphe, vocaliste et réalisatrice. Après un cursus en danse classique au conservatoire de Boulogne-Billancourt et des études littéraires et philosophiques en classe préparatoire à Paris, elle intègre la formation du centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape, sous la direction de Maguy Marin. Elle rejoint ensuite le cycle de recherches chorégraphiques du Forum Dança, à Lisbonne, ville dans laquelle elle habite pendant 9 ans. Lors de son parcours, elle a l’opportunité de rencontrer des artistes telles que Meredith Monk, Marlene Monteiro Freitas, Vera Mantero, Meg Stuart ou encore Lia Rodrigues, qui inspirent sa propre pratique.
Le diptyque HURLULA prend pour matière première le cri. Pour la chorégraphe Flora Détraz, qui a exploré une large palette de cris et creusé ce son qui nous échappe, ces débordements émotionnels ont le pouvoir de transfigurer nos corps.
Olivier Fredj met en scène FLOUZ au Théâtre du Châtelet
Après Watch, présenté en septembre 2022, le metteur en scène Olivier Fredj présente le deuxième volet du triptyque de Paradox Palace mené avec des personnes détenues et en partenariat avec les structures piliers de notre société : la prison, l’hôpital, l’école, l’hébergement d’urgence, l’EPHAD et le théâtre.
« D’où vient l’argent, le pognon, le blé, la thune, le flouz… Quelle est cette machine qui semble régir notre société ? C’est aux « non-productifs » et aux satellites du « cirque financier » que nous avons fait appel pour écrire cette pièce. Le flot continue de la musique minimaliste et la festivité de l’électro porteront l’obsession, l’addiction et le jeu qu’implique l’argent » expplique Olivier Fredj.
Valérian Guillaume met en scène Richard dans les étoiles au Théatre des Célestins de Lyon
Valérian Guillaume est acteur, metteur en scène et auteur. Depuis 2014, il dirige la compagnie Désirades. Il a adapté on premier roman Nul si découvert (éditions de L’Olivier) cette année au Théatre de la Cité Internationale.
Richard dans les étoiles est un conte social qui allie poésie du quotidien et éloge de la lenteur. Hors des sentiers balisés de notre société consumériste.
De Loïc, les gens ne savent presque rien. Seulement qu’il fait les meilleures frites du coin, dans la zone commerciale, entre le Promod et le Easy Cash. Son food truck est devenu une institution, devant laquelle, chaque jour, des centaines de clients font la queue.
Carole Karemera met en scène Blind spot de de Hassiba Halabi aux Francophonies – Des écritures à la scène
Carole Karemera, née à Bruxelles une actrice, danseuse et saxophoniste belge d’origine rwandaise. En 2005, elle décide de s’installer dans son pays d’origine1. Elle s’investit alors dans des projets culturels, axés sur l’ouverture, l’écoute de l’autre et l’accès à la culture pour tous. Elle joue des pièces interactives dans les bars et dans les rues des villes rwandaises, interrogeant le souvenir du passé pour recréer une histoire commune3.
Blind spot est un spectacle théâtral et musical en six tableaux, porté à la scène par cinq femmes artistes qui conjuguent leurs talents, leurs cultures et leur humour au service d’un nouveau conte pour notre humanité.
Blind spot est une traversée poétique et politique qui offre un nouveau regard sur notre corps social, reliant les livres non-lus et pourtant gravés dans les mémoires et les systèmes juridiques, reliant les non-dits de l’Histoire aux préjugés implicites slamés dans les séries télés ou TikTokées, scandés sur la place publique et qui s’infiltrent insidieusement jusqu’au sein des relations les plus intimes.
Hassane Kassi Kouyaté met en scène Zoé d’Olivier Choinière à la Scène nationale d’Aubusson, puis au Théâtre de l’Union de Limoges en ouverture des Francophonies – Des écritures à la scène
Alors que des étudiant·e·s ont déclenché une grève générale illimitée pour protester contre l’inaction du gouvernement face aux enjeux mondiaux actuels, Zoé, étudiante, exige de continuer à recevoir son enseignement. Suite à une injonction du juge, Luc, son professeur de philosophie, est contraint de lui faire cours, sous peine de payer une lourde amende. C’est alors que commence un duel verbal et intellectuel entre deux conceptions du monde radicalement opposées.
La scénographie épurée laisse la place au jeu de Patrick Le Mauff (formé au Théâtre National de Strasbourg et ancien directeur du Festival des Francophonies en Limousin) et d’Adélaïde Bigot (issue de la Séquence 10 de l’École Supérieure de Théâtre de l’Union) et les mots prennent toute leur ampleur.
Laurent Mauvignier met en scène Proches au Théâtre national de la Colline
Les pièces de Laurent Mauvignier ont été montées au théâtre par Les Possédés et Arnaud Meunier : Tout mon amour, par Angelin Preljocaj dans la Cour d’honneur du Festival d’Avignon : Retour à Berratham ou par Othello Vilgard : Une légère blessure. Mais cette fois, l’auteur met en scène son propre texte.
Laurent Mauvignier dit l’incompréhension et les malentendus à travers les mots dont le bruit ajoute à l’épaisseur du silence. Dans cette partition, avec son phrasé, sa musicalité, son rythme, il s’agit d’incarner des paroles qui se cherchent, se heurtent, se fuient, s’ignorent, et se trouvent parfois.
Tommy Milliot met en scène L’arbre à sang aux Plateaux Sauvages
Dans une ferme reculée d’Australie, une mère et ses deux filles viennent de se débarrasser de leur mari et père violent. Au fil de ce conte noir, drôle malgré l’horreur de la situation, on les observe se débattre entre des sentiments contradictoires. Au-delà du cheminement intérieur vers une libération se pose une question terriblement prosaïque : « Que faire du corps ? ». Des gens du voisinage viennent tour à tour aux nouvelles, la tension monte et l’urgence de trouver une solution rythme les scènes.
La pièce joue ainsi sur le fil du suspense pour jeter un regard cru sur l’inaction face aux violences domestiques. Car le fond du problème est là : tout le monde savait, personne n’a rien fait. Dans une langue brutale et hachée, les répliques s’enchaînent. On est à la fois surpris par la violence du discours, sans pouvoir s’empêcher d’être un peu satisfait du sort réservé au bourreau. Tout de même, ne l’avait-il pas bien mérité ?
Tommy Milliot a été nommé cet été à la direction du Centre dramatique national Besançon Franche-Comté. Il prendra ses fonctions le 1er janvier 2024, succédant ainsi à Célie Pauthe.
Jeanne Mordoj dans Foraine création Les deux scènes, scène nationale de Besançon
Autrefois, des montreurs ambulants circulaient de ville en ville pour présenter aux habitants des êtres qui sortaient de l’ordinaire, suscitant émerveillement et trouble. Jeanne Mordoj a hérité de l’esprit qui traversait ces attractions oubliées.
Avec FORAINE, elle invite le public à côtoyer l’homme coquille, à la fois fakir et homme serpent, la femme tronc qui dessine des femmes nues avec sa bouche, l’homme chamboule-tout qui s’inflige le goudron et les plumes… Le public pourra découvrir des courts métrages sur une femme-volaille ainsi que des films d’archives du début du cinéma rendant hommage au monde forain. Enfin, Barba, la bonimenteuse, créature ni homme ni femme, vous dira quoi faire si vous doutiez de vos pas.
Nach dans Nulle part est un endroit à la Biennale de la danse de Lyon
Nach a percuté dans sa jeunesse le Krump, ce style urbain apparu du côté de Los Angeles et qui dit la rage et la lutte. Tout dans le Krump part du haut du corps, on laisse le travail au sol au hip hop. Du film de David Lachapelle, Rize, aux chorégraphies de Bintou Dembelé –notamment pour l’opéra Les Indes galantes mis en scène par Clément Cogitore-, le Krump s’est taillé une place à part dans les imaginaires chorégraphiques. Né avec le XXIè siècle, il en raconte les soubresauts. Nach a appris les bases sur le tas, a longuement pensé son approche.
Nach continue de raconter son histoire avec la suite de sa conférence dansée Nulle part est un endroit. Pour la chorégraphe la parole est une nécessité, le partage de l’intime une révolution, celui des processus un moteur.
Yuval Pick crée Silver Rosa à Château Rouge — scène conventionnée, Annemasse, puis à la Biennal de Danse de Lyon
Inspiré d’images fantasmagoriques et de rituels archaïques, Silver Rosa fait surgir la nécessité viscérale de créer du lien entre individus. Yuval Pick souhaite nous mettre en mouvement et nous toucher au coeur. L’endroit où palpite nos désirs sans fin.
Son travail est nourri depuis son origine par le désir de créer du commun, de construire à partir de nos altérités de nouveaux possibles. Pour cette création, il réunit un groupe de dix danseurs d’âges et d’origines diverses, chacun reflet d’un monde et d’une histoire singulière, dans un paysage miroitant, aussi archaïque que futuriste. Avec eux, Yuval Pick invente de nouveaux mythes en s’appuyant sur des rituels folkloriques, des chants et des mouvements partagés.
Silver Rosa tire un trait d’union entre les traditions, les gestes et les musiques qui nous connectent. Le chorégraphe, directeur du Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape, compose une oeuvre qui répond à l’urgence contemporaine de se relier aux autres. Son approche holistique, qui embrasse la multiplicité des existences et des expériences, interroge : à quoi tient notre humanité ?
Farida Rahouadj dans Les Paravents de Jean Genet dans la mise en scène d’Arthur Nauzyciel au Théatre national de Bretagne
Farida Rahouadj s’est formée avec Antoine Vitez au Théâtre national de Chaillot. Elle décroche son première rôle dans Les Paravents de Jean Genet, dans mise en scène par Patrice Chéreau au Théâtre des Amandiers à Nanterre en 1983. C’est là qu’elle rencontre celle qui deviendra sa mère spirituelle, et lui servira de guide tant dans la vie que sur les planches, la grande tragédienne, Maria Casarès. 40 ans après, elle retrouve la meme pièce, sous la direction d’Arthur Nauzyciel.
Publiée en 1961, en pleine guerre d’Algérie (1954-1962), la pièce Les Paravents, considérée par Genet comme « le sommet de son œuvre théâtrale » a dû attendre 1966 avant d’être montée à Paris et d’y provoquer un immense scandale. 60 ans après la création, 16 acteurs et actrices forment cette communauté humaine qui raconte aussi une histoire de l’immigration en France.
Raphaëlle Rousseau dans Discussion avec DS au Théatre de la Bastille
Conçu et brillamment interprété par Raphaëlle Rousseau, Discussion avec DS imagine une conversation entre la jeune comédienne et Delphine Seyrig.
L’on saisit d’emblée la place à part qu’occupe l’actrice à la voix si particulière pour la jeune comédienne issue de la promotion 2021 du Théâtre national de Bretagne. C’est, d’ailleurs, durant sa formation que Raphaëlle Rousseau a débuté ce travail au sujet de celle dont elle dit : « elle est la seule – parmi d’autres actrices que j’admire – dont je me sens étonnamment proche, comme une sorte de marraine, de gentil fantôme ou que sais-je. J’aurais follement aimé la connaître. » Discussion avec DS est donc à prendre au pied de la lettre comme de ses initiales et dans un exercice sur le fil subtilement maîtrisé, joliment composé, la vivante initie un dialogue en toute simplicité avec la morte, sans pour autant démonter le piédestal sur lequel cette « déesse » est juchée.
Kirill Serebrennikov met en scène Lohengrin de Richard Wagner à l’Opéra Bastille
Kirill Serebrennikov, connu pour ses créations puissantes, fait ses débuts à l’Opéra national de Paris avec cette œuvre qu’il éclaire d’une lumière sombre par une réflexion sur la guerre, machine à broyer les corps et les âmes.
Richard Wagner a 37 ans quand il signe avec Lohengrin son opéra romantique à la musique magnétique. En écrivant lui-même le livret (inspiré de légendes germaniques) et la partition, il pose les premiers jalons de son « drame musical » auquel contribuent également un prélude, des leitmotiv, un orchestre et des chœurs amples.
Benjamin Voisin dans Guerre de Céline au Théâtre du Petit Saint-Martin, Paris
Connu pour ses prestations, à juste titre, fort remarquées devant les caméras de Ozon, Téchiné, ou Giannoli pour qui il a interprété le rôle balzacien de Lucien de Rubempré dans Illusions perdues, Benjamin Voisin s’empare de cette riche matière textuelle et la restitue avec une aisance hallucinante.
Silhouette rimbaldienne, tempérament de feu, l’acteur exalte une vigueur lumineuse au cours de son long monologue en campant à la fois le jeune soldat, mais aussi toute une galerie de personnages qui l’accompagnent, comme son camarade Cascade, ainsi que l’épouse de ce dernier, la prostituée Angèle, et Mademoiselle L’Espinasse, l’infirmière entreprenante qui l’assiste à son chevet. L’une et l’autre lui inspirent une lubricité décomplexée décrite non sans verve par Céline.
Miet Warlop met en scène ONE SONG, Histoire(s) du théâtre IV au Théâtre du Rond-Point
En juillet 2022, la créatrice flamande, crée la sensation dans la Cour du Lycée Saint-Joseph du Festival d’Avignon. ONE SONG fait l’unanimité avec cette commande du théâtre NTGent de Milo Rau.
L’institution belge propose, depuis quelques années, à des artistes de différente nationalité de créer une œuvre pour synthétiser leur travail. À l’époque, la jeune femme venait de perdre son frère. Elle a inventé ce spectacle pour traiter la question du deuil avec des musiciens qui jouent de leur instrument de façon (très) sportive. ONE SONG est en quelque sorte sa recréation.
ONE SONG fait l’ouverture du nouveau Théâtre du Rond-Point dirigé par Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel.
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