Formé à l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg, Frédéric Leidgens, se partage entre la Belgique, son pays natal et la France. De Daniel Emilfork à Stanislas Nordey en passant par Wajdi Mouawad ou Julien Gosselin. Avant de prendre la direction du Théâtre de l’Atelier à Paris pour y jouer Hamm dans Fin de partie avec Denis Lavant, il crée et met en scène à Lyon, au Théâtre des Célestins, Un d’après Le Roman d’un être de Bernard Noël.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Moins le soir de la 1ère que le soir de la seconde
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Heureux, dans l’attente heureuse de la représentation du soir
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Etre attentif à ne pas oublier de dire à tous mes partenaires : « Merde »
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Je vois un acteur, qui joue Scapin, sur la scène, allongé, qui mange une grappe de raisin avec une inouïe volupté
Premier bide ?
Au festival d’Avignon, un très beau texte de Roland Barthes. C’est le début des micros HF. Les antennes sont mal placées dans la salle et les voix des acteurs n’arrivent pas aux émetteurs, les spectateurs n’entendent rien.
Première ovation ?
Lors du 1er spectacle Archéologie écrit et joué avec mon ami Daniel Emilfork
Premier fou rire ?
Les macarons latéraux de la perruque de mon partenaire Philippe Clévenot, dans La cruche cassée de Kleist se défont lentement et pendouillent le long de son visage
Premières larmes en tant que spectateur ?
La pièce de Tchekhov Sur la grand’route montée par Klaus M. Grüber
Première mise à nue ?
A l’école du TNS avec Klaus M. Grüber, nous travaillons Richard II de Shakespeare
Première fois sur scène avec une idole ?
Dans un court- métrage avec Michael Lonsdale
Première interview ?
Le POP Club de José Artur sur France Inter
Premier coup de cœur ?
Les Estivants de Gorki monté par Peter Stein
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !