Toute l’équipe de sceneweb vous présente ses meilleurs vœux pour cette année 2021, qui débute avec toutes les incertitudes sur la date de la reprise liée à l’évolution de la pandémie de la Covid-19. Malgré cela nous ne dérogeons pas à la règle de vous présenter 20 têtes d’affiche qui seront dans l’actualité dans les prochaines semaines (les dates annoncées sont susceptibles de bouger dans les premiers de jours de janvier).
Des visages connus, d’autres sont de nouveaux venus dans le monde du spectacle vivant, une diversité à l’image de ce que nous défendons depuis désormais plus de 10 ans.
Nous pensons énormément à la famille d’Ousmane Sy, l’une des ces têtes d’affiche, décédé le 27 décembre, alors qu’il préparait son « One Shot ».
Anne Alvaro dans Hamlet
C’est l’un des spectacles très attendus du mois de janvier. Gérard Watkins crée au TnBA une mise en scène du chef d’œuvre de Shakespeare hantée par la violence du monde contemporain, portée par l’incandescence d’Anne Alvaro.
Anne Alvaro, au parcours marqué de rencontres mémorables avec Shakespeare, endosse le rôle du prince du Danemark, armée de sa radicalité unique, de sa force tragique et d’une puissance subversive et comique qui n’appartiennent qu’à elle. Au plateau face à elle dans le rôle de Claudius, le metteur en scène Gérard Watkins nous livre une vision de la pièce de Shakespeare pleine de fièvre et de folie, qui heurte de plein fouet les préoccupations de notre monde bouleversé.
Après Bordeaux, la pièce devrait prendre la route de La Tempête (14 janvier/14 février) puis de La Comédie – CDN de Caen (21 et 22 avril 2021).
Solal Bouloudnine dans Seras-tu-là ?
Il est l’un des nouveaux visages de l’équipe du NEST – le CDN de Thionville dirigé par Alexandra Tobelaim sous la direction de laquelle il a joué Italie-Brésil 3 à 2. Son spectacle, Seras-tu-là ? est un monologue. Il aurait du le créer en décembre au Nest.
« Ce n’est pas qu’un spectacle comique. Sûrement parce que ce solo c’est un rêve d’enfant, et qu’aujourd’hui malheureusement je n’en suis plus un » explique le comédien qui a également joué avec les Chiens de Navarre et Baptiste Amann.
Le spectacle devait débuter en tournée aux Plateaux Sauvages (du 5 au 9 janvier 2021), puis sera sur la route à la Comédie – CDN de Béthune, au Théâtre Le Monfort – Paris et au Théâtre Sorano à Toulouse.
Mellina Boubetra dans Intro au Festival Suresnes Cités Danse
Mellina Boubetra commence par faire des battles all style puis intègre la compagnie John Degois et Andrew Skeels Choreography. Elle est notamment interprète dans Finding Now qui obtient en 2018 le Prix de la critique.
Son spectacle Intro a été lauréat du Prix du CCN de Créteil 2019 et du Label Passerelles. « C’est à la fois l’introduction, comme ce petit moment où l’on débute quelque chose, et aussi l’idée de conscientiser notre manière de fonctionner » explique la chorégraphe.
Océane Caïraty dans mauvaise au Théâtre National de Strasbourg
La carrière d’Océane Caïraty a débuté dans le football au poste de défenseure centrale à l’Olympique lyonnais de 2005 à 2010. En 2010, son désir de football est avalé par le théâtre qu’elle découvre par hasard lors d’un cours amateur d’improvisation. Elle participe en 2016 à l’Atelier 1er Acte mis en place par Stéphane Braunschweig et Stanislas Nordey. On la voit dans L’Orestie au Festival d’Avignon dans la mise en scène de Jean-Pierre Vincent. Elle artiste associée au Théâtre 14.
mauvaise de la dramaturge britannique d’origine caribéenne debbie tucker green est mis en scène par Sébastien Derrey. C’est une pièce où se jouent d’une manière cinglante les turpitudes d’une famille noire dévastée. La pièce a été répétée à la MC93, devait se jouer au T2G en décembre puis est programmée au TNS (du 19 au 26 janvier 2021).
Régine Chopinot et son projet chorégraphique A-D-N à la MC93 de Bobigny
Régine Chopinot travaille, depuis 2019, sur cette nouvelle création : AD-N, inspirée par la vie de Alexandra David-Neel. Sous-tendu par des petites formes performatives en soli et duo, le parcours d’A D-N sera accompagné par un dispositif de colloques, exposés universitaires, philosophiques.
Un projet pouvant s’adapter pour des espaces non scéniques (type Musée) dans une forme plus performative à laquelle participe Phia Ménard.
Eddy D’aranjo met en scène Jean-Luc Godard (1) : je me laisse envahir par le Vietnam au Théâtre de La Commune à Aubervilliers
Eddy D’aranjo intègre l’École normale supérieure de la rue d’Ulm en 2013, où il étudie la philosophie contemporaine et la dramaturgie. Il assiste Marie-José Malis sur Hypérion et développe ses propres travaux, notamment à partir des textes de Claudel, Brecht ou Schwab. Il entre ensuite à l’École du TNS en tant qu’élève metteur en scène (Groupe 44, 2016–2019).
Dans le cadre de sa formation, il assiste Julien Gosselin sur 1993, puis Pascal Rambert sur Mont Vérité. Depuis 2017, il anime un séminaire mensuel de dramaturgie à La Commune, Centre dramatique national d’Aubervilliers, théâtre où il crée Jean-Luc Godard (1) : je me laisse envahir par le Vietnam. Dans ce premier volet du diptyque traçant le portrait du cinéaste, Eddy D’aranjo cherche l’élan et le désir de nouveauté qui traversa les années 1960.
Julie Delille met en scène Seul ce qui brûle au Théâtre Olympia à Tours
Après un Diplôme d’Études Théâtrales au conservatoire du Mans et deux années de travail auprès de Delphine Eliet à l’École du Jeu – Paris, Julie Delille intègre en 2006 l’École Nationale Supérieure de la Comédie de Saint-Étienne.
Avec Seul ce qui brûle, adaptation du roman éponyme de Christiane Singer, Julie Delille nous plonge dans les affres d’une passion extrême, où l’homme se confond avec l’animal. Sombre, lent, traversé par une parole précise et élégante, ce théâtre se place hors de l’époque pour en dire l’étrange et la violence.
Après Tours, la pièce se programmée cet été au Printemps des Comédiens, et lors de la saison 2021/2022.
Mélanie Demers et sa Danse mutante à Chaillot – Théâtre National de la danse
Artiste multiplateforme, Mélanie Demers fonde en 2007 sa compagnie MAYDAY, à Montréal. Son travail séduit par son originalité, son intensité et sa complexité, alors qu’il explore les zones sombres de la condition humaine. Socialement engagée, Mélanie Demers a enseigné la danse au Kenya, au Niger, au Brésil et en Haïti, entre autres.
Danse Mutante est un relai chorégraphique prenant racine à Montréal et se déployant sur trois continents. Après la création de la version originale, Cantique, par Mélanie Demers, le duo interprété par Francis Ducharme et Riley Sims est passé par les sensibilités des chorégraphes Ann Liv Young (New York), Kettly Noël (Bamako) et Ann Van den Broek (Anvers/Rotterdam).
Olivier Dubois et sa nouvelle création Itmarag à La Filature de Mulhouse
Partageant depuis de nombreuses années sa vie entre Paris et Le Caire, Olivier Dubois propose pour la première fois une vision singulière de l’Égypte actuelle : Itmahrag nous invite à plonger au cœur d’une danse qu’il nomme incendiaire : « Danse de feu, de ce feu qui vous fait rougir le sang, qui effraie tout autant, brûle souvent et toujours vous réchauffe“.
Issue de la jeune génération égyptienne, des quartiers populaire du Caire, la musique Mahraganat s’est révélée au jour d’une nouvelle ère post-Moubarak. Liée aux célébrations festives (mahraganat qui signifie « festivals » en arabe) le Mahraganat est une performance en soi, où le corps, les corps se mettent en scène.
Christiane Jatahy met en scène Entre chien et loup d’après Dogville de Lars von Trier à Odéon Berthier
Artiste associée à l’Odéon, la Brésilienne Christiane Jatahy travaille depuis longtemps sur le statut de l’étranger et l’accueil de l’exilé : en témoignent ses deux précédents spectacles, inspirés de l’Odyssée. Frappée par l’évolution politique récente de son pays, elle puise cette fois-ci sa matière dans Dogville, de Lars von Trier, l’un des films les plus forts des années 2000. Elle y a vu l’instrument idéal pour mettre à nu les racines du mal en toute communauté.
À travers une libre adaptation du scénario, elle offre au public l’occasion de multiplier et d’approfondir ses points de vue en oscillant sans cesse entre présence scénique et proximité filmique. Christiane Jatahy aime faire dialoguer en direct le théâtre et le cinéma.
Mexianu Medenou dans Tropique de la violence au Théâtre de la Cité Internationale
Julie Brochen l’avait choisi pour le rôle-titre dans Dom Juan de Molière en 2011 au Théâtre National de Strasbourg. Puis il a été distribué par Tiphaine Raffier, Jean-René Lemoine, Nelson-Rafael Madel. Sur Arte Concert, il présente le programme musical Release Party.
On le retrouvera cette année dans dans Tropique de la violence, l’adaptation du roman de Nathacha Appanah par Alexandre Zeff sur le le plus grand bidonville de France : Mayotte. Chaque année, des milliers de migrants risquent leur vie pour y accoster. À leur arrivée, ils sont accueillis par le chômage, la délinquance et le chaos. Il incarnera Bruce. La création du spectacle en 2020 a été plusieurs fois reportée, sa programmation au Théâtre de la Cité Internationale à Paris était prévue du 11 au 26 janvier.
Josef Nadj et sa nouvelle création OMNA à la Comédie de Valence et la MC93
C’est le retour de Josef Nadj sur le devant de la scène avec OMMA, une quête chorégraphique des origines répondant à l’hypothèse émise par Josef Nadj : la danse n’aurait-elle pas surgi avec la naissance de notre humanité ?
Dans cette nouvelle création, le chorégraphe d’origine hongroise a constitué un groupe de huit interprètes originaires du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Congo Brazzaville et de la République Démocratique du Congo : ce sont autant d’influences, de mouvements, de cultures et d‘histoires qui imprègnent cette pièce. Ensemble ils composent un seul corps – noir ou fekete, comme ils le proclament…en hongrois. Un corps pluriel dans lequel chacun affirme son propre langage, son identité, sa danse : va-et-vient saisissant entre le groupe et l’individu qui nous renvoie irrésistiblement à l’universalité de l’être humain.
La pièce devait être créée fin 2020, prochaines dates à la Comédie de Valence (du 20 au 22 janvier ) puis la MC93 (du 28 au 31 janvier).
Lisa Alegria Ndikita dans Le jeu des ombres au TNP de Villeurbanne
Lorsque Lisa Alegria Ndikita entre sur la scène au début du Jeu des ombres, la magnifique fresque de Jean Bellorini sur le texte de Valère Novarina, elle provoque des frissons avec sa voix percutante.
Née en 1997 à Kinshasa, Lisa Alegria Ndikita se forme à l’école départementale de Théâtre du 91. Elle rejoint la Troupe éphémère de Jean Bellorini au Théâtre Gérard Philipe pour la saison 2018/2019, et joue dans le spectacle 1793, On fermera les mansardes, on en fera des jardins suspendus !. En 2018 puis 2019, elle participe à nouveau à l’expérience de la Troupe éphémère et joue dans Les Sonnets, mis en scène par Jean Bellorini et Thierry Thieû Niang.
Créée à la Semaine d’Art à Avignon, la pièce sera en tournée toute l’année.
Léna Paugam met en scène Andromaque, je crains de me connaître en l’état ou je suis à La Passerelle Saint-Brieuc
Léna Paugam revisite la pièce de Jean Racine. Dix années ont passées depuis la guerre de Troie qui a vu les Grecs, vainqueurs, assassiner Hector, et faire prisonniers sa veuve Andromaque et son fils. En Épire, où tous deux sont gardés captifs chez le roi Pyrrhus, se noue un entrelacs de désirs à sens unique : Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort.
On résume souvent l’intrigue d’Andromaque en une tragique histoire d’amour. Avec Lena Paugam, ce n’est pas d’amour qu’il s’agira, mais d’affirmation de soi. Elle voit dans Andromaque une pièce émancipatoire, où palpite le danger propre à l’insurrection. Révolutionnaire.
La pièce est créée à La Passerelle, scène nationale avant une tournée en France.
Denis Podalydès dans La disparition du paysage au Théâtre des Bouffes du Nord
Un homme parle, immobile, réduit à l’immobilité après un attentat dont il a été victime. Il se souvient de la déflagration, puis tout s’est volatilisé, dispersé. Le voilà devant une fenêtre à Ostende, livré, condamné à ses pensées, ses souvenirs, ses observations minutieuses. Il aperçoit un chantier important en train de s’édifier : on construit apparemment un haut mur qui peu à peu envahit l’espace de la fenêtre, cache la vue, obscurcit et enferme la chambre où il est. Pensées et souvenirs s’obscurcissent à leur tour. La déflagration semble revenir. Il y eut un choc si violent, si total.
L’homme, en réalité, était-il mort sur le coup ?
« Je connais Jean-Philippe Toussaint depuis quelques années, j’ai enregistré le texte de Football, mais je le lis depuis 1984 à peu près, accueillant chacune de ses œuvres avec émotion. J’aime son style, son humour, sa clarté même dans la mélancolie. En le lisant, je peux penser simultanément à Hergé, à Jean-Jacques Rousseau (pour la limpidité d’écriture), et au cinéaste Lee Chan-Dong, qui a fait Poetry et Burning. »
Pierre Pontvianne et sa nouvelle création Percut aux Théâtre des Abbesses
PERCUT : Avec son titre rythmique et sonore, la pièce transgresse plus que jamais les frontières artistiques, dans le contexte d’un monde en perpétuel chambardement.
« …Ce que je peux affirmer, c’est que je continue à m’inspirer de l’actualité et que je creuse encore et toujours l’écriture des corps au plateau… » énonce le chorégraphe Pierre Pontvianne. Rien n’est moins sûr que notre époque. Et c’est peut-être dans ce grand tâtonnement, où se confondent les équilibres détériorés de notre monde, que la voix de PERCUT entreprend une percée. Hymne à la liberté d’assembler, tentative radicale et performative, PERCUT se départit du tumulte pour mieux nous délivrer ne serait-ce qu’un cri, ne serait-ce qu’un signal.
La pièce est créée au Théâtre des Abbesses dans le cadre du Festival Faits d’Hiver.
Nadège Prugnard dans Fado dans les veines au Théâtre de l’Echangeur
Nadège Prugnard a deux pays dans peau, la France et le Porturgal « Mon grand-père ainsi que des milliers d’autres portugais sont arrivés en France an fuyant le régime autoritaire de Salazar ; c’est de cette migration ancienne, intime et politique, de ce fado qui coule dans mes veines, de ce fado de l’âme et de l’exil que j’ai toujours caché comme un secret impossible à prononcer, dont je souhaite aujourd’hui faire poème… »
A partir de récoltes de paroles en France et au Portugal en complicité avec le CDN de Montluçon et le Théâtre de Guimarães, l’autrice et metteuse en scène compose le poème parlé-chanté des déracinements, du fatum, de l’absence, de la mélancolie, du vent qui balbutie… mais aussi la chanson-protestation, musicale et symbolique à la gloire du peuple et des résistances du Portugal d’hier et d’aujourd’hui.
Le spectacle devait être créé en décembre au Théâtre des îlets, Centre Dramatique National de Montluçon. Les premières dates prévues sont au Théâtre de l’Echangeur de Bagnolet avant une tournée en France.
Pauline Sales met en scène Les femmes de la maison au Théâtre de l’Ephémère au Mans
La nouvelle pièce de l’autrice et metteuse en scène Pauline Sales se déroule dans les années 40. Elle se déroule sur trois temps. Elle propose, en miroir avec la société de chaque époque, un regard sur la femme et l’artiste, seule, en collectif, féministe ou pas.
Un homme aime une femme photographe qui le quitte pour un autre. Afin de lui permettre de vivre pleinement sa vie de femme et d’artiste, il lui offre, en cadeau d’adieu, le mariage et une maison.
Cet acte fondateur va modifier Joris et son rapport aux femmes. Des années plus tard, de nouveau propriétaire de la maison, il ne se résout ni à la vendre ni à la louer. En souvenir de cet ancien amour, il la prête à des femmes artistes qui en font pour quelques semaines ou quelques mois leur abri, leur atelier, leur lieu de création. Il y a quelques règles à respecter, une œuvre à laisser en fin de séjour et la présence d’une femme de ménage qui veille sur la maison autant que sur la locataire.
La pièce est créée au Théâtre Paul Scarron du Théâtre de l’Ephémère au Mans.
Ousmane Sy et sa nouvelle création posthume One shot en ouverture du Festival Suresnes Cités Danse
Pour Baba, comme l’appelle ses proches, être invité à Suresnes cités danse, c’était aussi « revenir à la maison ». C’est en effet sur le plateau Jean Vilar que le hip hopeur a fait, en 1999, ses premiers pas professionnels, dans l’inoubliable Macadam, Macadam de Blanca Li. Ce « spectacle incroyable avec plus de 100 dates et deux ans de tournée » a marqué tout son parcours. Baba est mort le 27 décembre, mais son spectacle va vivre et sera créé. Olivier Meyer, le directeur du Théâtre de Suresnes nous l’assuré.
One shot promet de « d’envoyer du lourd » avec une création exclusive et 100% féminine dans le prolongement de sa dernière pièce Queen Blood. Neuf « femmes puissantes » se partagent la scène, affirmant haut et fort leur singularité créative et leur gestuelle originale nourries d’influences multiples, sur un mix musical de house dance et d’afrobeat.
Le spectacle est programmé en ouverture du Festival Suresnes Cités Danse.
Anne Théron met en scène Condor au Théâtre Liberté Toulon
La pièce aurait du être créée cet été au Festival d’Avignon au Théâtre Benoît XII. Frédéric Vossier a écrit ce texte pour l’actrice Annie Mercier. Mais c’est Mireille Herbstmeyer qui va le créer avec Frédéric Leidgens.
Bizarrement dans cette pièce, on entend d’abord le silence. Le silence d’une femme et d’un homme qui se retrouvent des années après. Dès les premiers mots, on sait qu’ils se sont connus intimement.
Que peut-on se dire après si longtemps ? Comment refaire connaissance ? Il l’emmène chez lui, un appartement nu, vide. Une cellule.
La création est prévue à Toulon au Théâtre Liberté avant une tournée en France.
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