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Antoine Prud’homme de la Boussinière

#SDP, Actu, Mulhouse, Théâtre

photo Avril Dunoyer

Originaire de Chalon-sur-Saône, Antoine Prud’homme de la Boussinière co-fonde la compagnie Les Poursuivants et le Festival y’a Pas la mer qui se déroule en août en Bourgogne-Franche-Comté. Avec la metteuse en scène Léna Breban, pendant les confinements, ils continuent de faire du théâtre et créent Renversante, une production de l’Espace des Arts qui tourne dans des salles de classe, des salles polyvalentes. Il retrouve la metteuse en scène à la Comédie-Française en décembre 2021 pour Sans Famille. Il fait partie de la distribution du Théorème du pissenlit, la nouvelle création d’Olivier Letellier en tant que directeur des Tréteaux de France.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oh oui. La première, c’est le pire et le meilleur moment. Le travail de toute l’équipe est dirigé vers ce moment précis, la première rencontre. Il faut être à la hauteur de ça. On ne connaît pas le spectacle tant qu’il n’a pas été vu pour la première fois. Et en même temps c’est joyeux, c’est comme préparer une surprise à quelqu’un pendant des mois !

Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
J’essaye de me faire croire que c’est une journée normale. Mais ça ne l’est pas. Et c’est un jeu de dupe très plaisant.

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Pas vraiment. A chaque spectacle ses rituels. Avec Léna Bréban, on chante dans nos micros jusqu’au tout dernier moment. J’aime bien ça. Ça nous prépare à jouer ensemble!

Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Michel Fau dans Les Illusions Comiques d’Olivier Py. J’avais 19 ans. J’étais très peu allé au théâtre. Je n’avais jamais vu une telle insolence. Je ne savais pas que c’était permis. Ça a planté une graine.

Premier bide ?
J’ai commencé tôt les bides! Une mise en scène d’Akropolis de Wyspianski par une étudiante au théâtre de l’ENS. Ça durait 3 heures et c’était infernal. Mes colocs de l’époque m’en veulent toujours.

Première ovation ?
Le malade imaginaire, de Molière. Je jouais Thomas Diafoirus, au théâtre du conservatoire. Je voudrais d’ailleurs remercier Yvo Mentens, mon prof de clown, qui deux jours avant la première, est venu me glisser dans l’oreille « Fais n’importe quoi ». Un déclic.

Premier fou rire ?
Oula! J’ai beaucoup de mal à lutter contre ça. Celui qui me vient, on jouait un spectacle dans un collège, et un des élèves à lâché une flatulence vraiment nauséabonde, et ma partenaire a cru que j’en étais l’auteur. Je n’ai pas pu retenir le fou rire.

Premières larmes en tant que spectateur?
Je m’en rappelle très bien. C’était au cinéma, j’avais huit ans. C’était « Le huitième jour » de Jaco Van Dormael, avec Daniel Auteuil et Pascal Duquenne.

Première mise à nue ?
Une adaptation de Belle du Seigneur d’Albert Cohen, avec à la mise en scène Simon Bourgade et Gaelle About. Mise à nue émotionnelle d’abord. Je dois beaucoup à leur exigence.

Première fois sur scène avec une idole ?
À la comédie Française. Dominique Blanc. Chance inouïe de travailler avec de tel.les partenaires.

Première interview ?
La première qui m’ait fait stresser, c’était avec un certain Stéphane Capron pour France Inter, à l’Espace des Arts de Chalon sur Saône, pour le dispositif Trop Classe. Très bon moment !

Premier coup de cœur ?
Une fois, je suis tombé amoureux d’une actrice qui jouait Sept-Épées dans le soulier de Satin de Claudel. Ce fut une belle histoire.

31 janvier 2023/par L'équipe de sceneweb
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