Nouvelle rubrique, tous les lundis matins, à l’occasion d’une des premières de la semaine, un ou une artiste se confie sur ses soirs de premières et ses souvenirs de théâtre. Philippe Torreton a accepté d’être le parrain de cette nouvelle rubrique hebdomadaire. Mardi soir, il sera sur la scène de La Scala à Paris pour la première de La Vie de Galilée de Brecht, dans une mise en scène de Claudia Stavisky. Une production du théâtre des Célestins qui ensuite partira en tournée. Philippe Torreton retrouve Becht après La résistible ascension d’Arturo Ui crée en 2016 à la Scène Nationale de Bonlieu Annecy, dans une mise en scène de Dominique Pitoiset. Il a déjà joué dans cette pièce en 1990 à la Comédie-Française dans la mise en scène d’Antoine Vitez, aux côtés de Roland Bertin qui interprétait le rôle-titre. Il y incarnait le rôle du petit moine, ce qui lui a d’ailleurs valu le premier four rire de sa carrière…
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui toujours et tous les autres soirs…
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
À faire en sorte d’être le plus tôt possible au théâtre, car je suis assez inefficace ces jours là pour faire autre chose…
Avez-vous des habitudes avant d’enter en scène ? Des superstitions ?
Oui et non chaque spectacle entraîne ses rituels liés à la troupe au relationnel.
J’aime bien me répéter une phrase avant d’entrer en scène mais je la garde pour moi…
Première fois où je me suis dis « je veux faire ce métier ? »
Au collège vers 12 ou 13 ans, mais j’avais des plans B.
Premier bide ?
L’antiphon de Djouna Barnes à l’Odéon en 1990 et c’était mon premier spectacle à Paris mais il m’a permis de rencontrer Antoine Vitez et de rentrer à la Comédie Française.
Première ovation ?
Thomas Diafoirus dans Le Malade Imaginaire mis en scène par Gildas Bourdet à la Comédie Française 1991 je crois.
Premier fou rire ?
Avec Roland Bertin dans La vie de Galilée grâce à Martine Chevalier qui au lieu de dire « fête de l’immaculée conception » à dit « fête de l’humanité » toute la salle à hurlé de rire… grand souvenir!
Premières larmes en tant que spectateur ?
Au théâtre je n’ai pas de souvenirs de larmes si ce n’est de rire pour le numéro d’Olivier Saladin dans Les Précieuses Ridicules…
Première mise à nue ?
Au sens propre jamais et au sens figuré chaque rôle contient une mise à nue plus ou moins secrète, le théâtre heurte l’intimité.
Première fois sur scène avec une idole ?
Huis Clos avec Michel Aumont et plus tard Le Faiseur avec le même Michel Aumont.
Premier coup de cœur ?
Ma prof au Conservatoire, Catherine Hiegel
Propos recueillis par Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
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