Formée à l’École de Chaillot, Ophelia Kolb joue sous la direction d’Hans Peter Cloos, Frédéric Bélier-Garcia, et Charlotte Rondelez qui la met en scène dans La Ménagerie de Verre de Tennessee Williams, pièce pour laquelle elle obtient le Molière de la meilleure actrice dans un second rôle en 2019. Elle est cette semaine sur la scène de l’Azimut – Théâtre Firmin Gémier dans Une Trilogie new-yorkaise, création d’Igor Mendjisky, librement adaptée de l’oeuvre de Paul Auster.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Ô oui ! Un trac qui me donne l’envie de vite vite vite être sur scène pour jouer. Le trac est là la veille au soir, la nuit, je dors avec, le matin, je prends mon petit déjeuner avec lui, et il m’accompagne malgré moi toute la journée. Et hop, quand je suis sur scène, il s’en va, enfin !
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Avec mon ami le trac.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Oui. Beaucoup. Trop peut-être, mais ça ne se voit pas, enfin j’espère… Des gestes quotidiens, des aliments, des nombres, des mots, des objets, des regards, une multitude de tout petits rituels qui rassurent.
Première fois où je me suis dit « Je veux faire ce métier » ?
Je voulais être plongeuse sous-marine et étudier les poissons et les algues, mais aussi violoniste, danseuse, éditrice, écrivaine, sauveteuse, illustratrice, ophtalmologue, navigatrice, pêcheuse, maître-chien, soigneuse au zoo, skipper, nageuse. Mais je ne me souviens pas avoir dit « Je veux faire ce métier ».
Premier bide ?
Tous les jours en répétitions.
Première ovation ?
Toinette, devant ma classe de 4e au collège. Un triomphe.
Premier fou rire ?
Plein de fous rires ! Toujours ! Avec chaque équipe !
Premières larmes en tant que spectatrice ?
Je ne sais pas si ce sont les premières, mais ce sont les plus mémorables, lors de Tambours sur la digue au Théâtre du Soleil.
Première mise à nue ?
À chaque fois qu’on monte sur scène, on se met à nu d’une certaine manière, non ?
Première fois sur scène avec une idole ?
Mes compagnons de jeu sont mes idoles. Avant, maintenant, et plus tard aussi j’en suis certaine.
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