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Soir de Première avec Marie Vialle

À la une, Paris, Théâtre
Marie Vialle photo Patricia Khan
Marie Vialle

Photo Patricia Khan

Formée à l’École de la rue Blanche, puis au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Marie Vialle joue sous la direction de nombreux metteurs en scène, comme Luc Bondy, André Engel, Alain Françon, Jean-Michel Rabeux et Jean-François Sivadier, Marie-Louise Bischofberger, Renaud Cojo… En 1999, la comédienne participe à la création d’Henry V de Shakespeare à Avignon, dans la Cour d’honneur du Palais des Papes, avec Philippe Torreton, qu’elle retrouve sur scène dans La Folle Journée ou Le Mariage de Figaro, présenté à La Scala.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?

Oui, toujours, et ça m’énerve. J’essaie de me convaincre que c’est une soirée comme une autre, que le temps de la représentation est juste du temps qui passe, mais ça ne marche pas.

Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?

Je fais le moins d’efforts possible parce que tout me rend sensible et me donne trop d’émotion. J’essaie de me glisser incognito dans la représentation.

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?

Je range très bien mes affaires au cas où il m’arriverait quelque chose, mais j’aime de moins en moins les superstitions parce qu’elles me coincent.

Première fois où vous vous êtes dit « Je veux faire ce métier » ?

Quand j’ai compris que je ne pourrais pas être musicienne parce que je n’étais pas assez douée et qu’il fallait travailler sans relâche. Et puis, j’aime trop les mots.

Premier bide ?

Oh là là… C’était un spectacle dans une très très grande salle, qui durait très très longtemps, où il y avait très très peu de monde. Je comptais les spectateurs avant de rentrer en scène. C’est devenu un jeu.

Première ovation ?

Ce n’était pas une ovation, mais des rires : Henry V, dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes, mise en scène par Jean-Louis Benoît. Pendant la scène de la leçon d’anglais de la reine Catherine, les gens riaient beaucoup et, comme la salle est immense, les rires arrivaient comme des vagues jusqu’au plateau. Et puis, il y avait beaucoup de vent, alors c’était vraiment délicieux.

Premier fou rire ?

Avec François Chattot, au cinéma, dans Julie est amoureuse de Vincent Dietschy. On était dans une voiture en train de faire semblant de conduire et d’avoir très peur. La voiture n’avançait pas, tandis que les machinistes la faisaient bouger dans tous les sens. On s’est mis à rire comme des fous, on ne pouvait plus s’arrêter, on recommençait prise après prise. C’est devenu gênant, mais on riait encore.

Premières larmes en tant que spectatrice ?

Les Atrides, mis en scène par Ariane Mnouchkine. J’étais tout près de la scène et je pouvais voir des larmes couler des yeux de l’actrice qui jouait Cassandre. Ça n’a pourtant aucune importance de pleurer « pour de vrai » ou d’être dans un état. Mais là, je dois dire que, pour moi, il s’est passé quelque chose en regardant de très près cette actrice. J’ai dû me dire qu’elle était très vivante, et ça m’a fait pleurer moi aussi.

Première mise à nu ?

Avec Jean-Michel Rabeux, dans Feu l’amour de Feydeau. Nous étions avec Jacques Mazeran, complètement nus à l’exception de nos chaussures, d’une cravate pour Jacques et d’un manchon pour moi. Nous étions tels que les gens nous perçoivent quand ils connaissent de nous un secret très intime. C’était très cruel et très drôle en même temps.

Première fois sur scène avec une idole ?

Encore avec François Chattot, mais nous avons tellement ri que j’ai fini par oublier.

Première interview ?

Pour Henry V. C’était une interview de groupe dans un jardin. J’étais tellement timide et angoissée. Je ne disais rien.

Premier coup de cœur ?

Aujourd’hui c’est mon anniversaire de Tadeusz Kantor. Je me sentais dépassée, je ne comprenais pas tout, mais j’adorais ça.

1 septembre 2025/par L'équipe de sceneweb
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