Soir de Première avec Hatice Özer
Formée au conservatoire de Toulouse, Hatice Özer intègre en 2017 la formation 1er acte dirigée par Stanislas Nordey au Théâtre national de Strasbourg. Elle vient de créer dans le cadre du festival Bruit du Théâtre de l’Aquarium, Koudour avec Antonin-Tri Hoang. Le Chant du père, son premier spectacle remarqué est à l’affiche du Théâtre de la Tempête.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Tout dépend du spectacle…
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
J’aimerais bien avoir des habitudes mais je ne suis pas régulière.
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Je ne me le suis jamais vraiment dit. J’avais envie de faire partie du monde du spectacle pour faire des choses inutiles mais belles.
Premier bide ?
Pour l’instant je crois que ça va, j’essaye de ne pas trop manger le soir. J’ai juste des petites poignées d’amour.
Première ovation ?
Tous les ans de mes 7 à mes 13 ans, je montais des chorégraphies avec mes copines sur de la pop turque et de la musique orientale. On « performait » devant tout le quartier à la salle des fêtes. J’ai revu des vidéos et on me voit m’échauffer et stresser comme si j’allais jouer devant le stade de France.
Premier fou rire ?
Dans La chute de la maison de Jeanne Candel et Samuel Achache, je me mordais littéralement les joues pour ne pas rire.
Premières larmes en tant que spectatrice ?
Je ne faisais pas encore du théâtre, j’avais 21 ans, j’ai vu Simon Abkarian, dans Pénélope ô Penélope au théâtre de la Cité à Toulouse. Il était seul à une table avec deux musiciens de rebetiko. Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. J’ai pleuré du début à la fin.
Première mise à nue ?
Jamais de la vie je me mettrais nue sur scène ! Jouer c’est déjà une mise à nue.
Première fois sur scène avec une idole ?
J’ai joué qu’avec des artistes, des metteur.e.s en scènes, et des musicien.nes que j’admirais toujours profondément. J’ai eu beaucoup de chance. En ce moment je travaille avec le musicien compositeur Antonin Tri Hoang, il est incroyable…
Première interview ?
Je ne me rappelle plus.
Premier coup de cœur ?
Mon dernier coup de cœur, c’est la compagnie flamande FC Bergman avec le spectacle The sheep song. Je l’ai vu 3 fois à Avignon In 2021, j’aurais pu y aller tous les soirs. C’est une histoire de mouton… sublime ! Et plus récemment Le jeu des ombres de Valère Novarina par Jean Bellorini, ça m’a explosé le cerveau !
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !