Rare au théâtre, Carole Bouquet est sur la scène de « La Cuisine », l’une des nouvelles salles du Théâtre National de Nice, dans Bérénice, une mise en scène de Muriel Mayette-Holtz. Voici son interview Soir de Première.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Normalement non, mais il est en train de revenir … donc pour Bérénice à Nice oui !
Comment passez vous votre journée avant un soir de première ?
A lire et relire le texte. Mais sur Nice je pense que je vais aller me promener pour ne pas trop cogiter.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Non je n’ai pas d’habitudes ou de superstitions. Par contre je respecte celles des autres et parfois je me joins à eux.
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Au moment où j’ai commencé à le faire.
Premier bide ?
Lors de ma toute première fois au théâtre. Je me souviens, il y avait plus de comédiens que de spectateurs.
Première ovation ?
Au théâtre avec « C’était hier » d’Harold Pinter
Au cinéma avec « Cet obscur objet du désir » de Luis Buñuel
Premier fou rire ?
Il y a longtemps ! J’en ai beaucoup, même dans du Racine.
Premières larmes en tant que spectatrice ?
Love Story de Arthur Hiller avec Ali MacGraw et Ryan O’Neal . J’ai pleuré comme une madeleine.
Première mise à nue ?
Jamais. Les acteurs ne se mettent pas à nu. Ils font tout pour se cacher.
Première fois sur scène avec une idole ?
Avec Sami Frey, Gérard Depardieu, Gérard Desarthe, Jacques Weber
Première interview ?
Quand j’ai commencé on interviewait plus souvent les réalisateurs, metteurs en scène que les acteurs, donc pour moi c’est arrivé tard. Ce qui m’a fait le plus grand bien.
Premier coup de cœur ?
Quand j’avais 5 ans. Un petit garçon qui était premier de la classe, c’était soit lui soit moi. Je le détestais mais en même temps je l’aimais beaucoup.
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