Adama Diop revient à Shakespeare, il endosse le rôle-titre d’Othello, dans la mise en scène de Jean-François Sivadier, avec Nicolas Bouchaud dans le rôle de Iago. La pièce créée au CDN Le Quai à Angers en novembre, a été vue par des milliers de spectateurs en France. Elle arrive à l’Odéon.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Je n’ai pas souvent le trac, mais les soirs de premières sont très particuliers. Et j’ai très souvent la boule au ventre.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Ça dépend des fois mais quand je ne suis pas au plateau pour des derniers raccords, j’essaie de penser à autre chose, d’écouter de la musique, mais c’est comme sorte de suspension ou de concentration avant la représentation.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Non pas spécialement ça dépend des rôles, des spectacles et des mis en scène. Peut-être que le point commun sera de tous les soirs tenter de me défaire de mes préoccupations quotidiennes et de créer un espace de disponibilité et de pur présent.
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Ça s’est fait en plusieurs étapes, la première fois que je fais du théâtre c’est par hasard en participant à un festival de théâtre ( Le Festival Inter-Scolaire de Théâtre) au Sénégal. Ensuite j’ai fait le choix de venir en France pour flairer un peu et essayer de comprendre ce métier. Et ce qui m’a vraiment décidé c’est de voir La vie de Galilée mis en scène par Jean-François Sivadier.
Premier bide ?
C’était en faisant un sketch dans un collège à Dakar.
Première ovation ?
En jouant le spectacle qui nous a permis de venir en France pendant le Festival Inter-scolaire . C’était à Kaolack dans une ville du Sénégal.
Premier fou rire ?
Le premier souvenir qui me vient, c’est une incapacité à répéter une scène avec Olivier Martin Salvan pendant d’Orgueil Poursuite et Décapitation de Marion Aubert mis en scène par Marion Guerrerro. Nous n’avons jamais réussi à faire la scène sans un immense fou rire, d’ailleurs la scène n’a pas été garder pour le spectacle.
Premières larmes en tant que spectateur ?
Je ne m’en souviens pas.
Première mise à nue ?
Ma première sensation de mise à nue c’est avant de venir en France, « L’exclu »de Mouza Pavlova mis en scène par Gora Seck et Sellou Diallo. C’est un spectacle que j’ai joué à Dakar au Théâtre Daniel Sorano qui est le théâtre national du Sénégal.
Première fois sur scène avec une idole ?
Je n’ai pas vraiment d’idoles. Par contre il y’a des artistes que je respecte énormément avec lesquels j’ai été fier de partager le plateau. Le premier souvenir c’est à La Colline dans Les grandes personnes mis en scène par Christophe Perton, il y’avait dans ce spectacle Christiane Cohendy, Evelyne Didi, Aïssa Maïga…
Première interview ?
C’était encore pendant le Festival de théâtre à Kaolack. Ce festival a été le début de beaucoup de choses.
Premier coup de cœur ?
La vie de Galilée de Brecht mis en scène par Jean-François Sivadier.
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !