Une pièce d’une étonnante modernité, psychologiquement fascinante. L’histoire de l’Avare, comme de toutes les autres grandes œuvres de Molière, est l’histoire d’une passion effrénée, sinon folle, qui finit par troubler l’ordre social. A l’inverse de Dom Juan qui existe dans la dépense, il s’agit là d’une passion de la restriction, du retour vers soi, de la retenue, du revenu. Harpagon, pour qui tous les moyens de lutter contre la mort sont bons, cherche avidement ce qui lui semble éternel – l’argent – et ce qui peut lui insuffler une nouvelle vie, la jeunesse de Marianne… L’or, à l’évidence, ne pouvait assouvir sa faim ; extérieur à lui, il ne pouvait que vouer Harpagon à l’échec et à ‘angoisse. Et cet échec a vraiment débuté lorsqu’Harpagon, fasciné par Marianne, comme Arnolphe par Agnès ou Alceste par Célimène, a commencer à désirer passionnément celle qui pourrait être sa petite fille… Alors, tout va se dérégler,n les rôles vont s’inverser, les fils vont prendre le pouvoir, les valets trouveront l’or caché et l’avidité d’Harpagon deviendra l’avarice. Daniel Benoin.
L’Avare
de Molière
mise en scène Daniel Benoin
avec Michel Boujenah
Sophie Gourdin dans le rôle de Frosine
Bruno Andrieux dans le rôle de La Flèche/Anselme
Mélissa Prat dans le rôle de Elise
Mathieu Metral dans le rôle de Valère
Fanny Valette dans le rôle de Mariane
Antonin Chalon dans le rôle de Cléante
Paul Charièras dans le rôle de Maître Jacques
Fabien Houssaye dans le rôle de Le Commissaire / Brindavoine
Julien Nacache dans le rôle de La merluche
décors Jean-Pierre Laporte
costumes Nathalie Bérard-Benoin
lumière Daniel Benoinproduction anthéa, théâtre d’antibes
Théâtre des Variétés
A partir du 15 janvier 2022
Le mardi, mercredi, le jeudi, le vendredi, le samedi et le dimanche
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