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Jean-Claude Pouliquen et Jean-François Auguste dans Conversation entre Jean ordinaires

Agenda, Chalon-sur-Saône, Reims, Rennes, Théâtre
Jean-Claude Pouliquen et Jean-François Auguste dans Conversation entre Jean ordinaires
Jean-Claude Pouliquen et Jean-François Auguste dans Conversation entre Jean ordinaires

photo Christophe Raynaud de Lage

Dans notre monde inachevé, on trouve des JEAN. Des Jean-François Auguste, des Jean-Claude Pouliquen, des Jean-Sébastien Bach, des Jean foutre, des Jean Siberg, des Jean-Luc Godard, des Jean-Philippe Smet, des Jean-René Lemoine, des Jean-Baptiste Poquelin, des gros Jean comme devant, des Jean-Charles de Castelbajac, des Jean Jaurès, des Jean Dubuffet… et Jean passe. Dans notre monde Rubik’s cube on aperçoit des carrés vides, des portes d’entrée et de sortie, on regarde la réalité au sérieux, on l’expérimente, on tente de ne pas s’aplatir devant elle, et on ne dit pas «c’est normal». Parce que, franchement, qu’est-ce que la normalité? Une place de choix dans une étude statistique? Une «chose» quantitative et objectivable ? Une adaptation réussie ? Une injonction sociétale ? Une efficacité au bonheur ? Une facilité évidente à accepter les règles du jeu ? Une aptitude à garder une humeur égale? Mens sana in corpore sano ? Un gout prononcé pour les idéologies dominantes? Une dissimulation efficace de ce qui dépasse, de ce qui pousse de travers, de ce qui s’en va battre la campagne ? Un espace commun vers lequel tendre ? Un vœu triste et gris ? Un réconfort sucré-marshmallow-Barbe-à-Papa ? Une confusion héréditaire ? Une pauvreté d’esprit, plus précisément, un manque d’imagination ? Un mensonge répété à l’envie, à n’en plus finir, à n’en plus pouvoir ? Une carabistouille ? Un bobard ? Des balivernes ? Des sornettes ? Des fadaises ? Une niaiserie ? Une insulte ? Une calamité ? La Hess, miskine, elle n’existe pas!

Jean-François et Jean-Claude se connaissent depuis 18 ans. Depuis leur début, l’un joue le rôle tantôt du metteur-en-scène, tantôt du souffleur, l’autre joue le rôle de l’acteur. Aujourd’hui le projet est de les mettre face-à-face, tête-bêche, cul et chemise sur un plateau parce que le moment est venu de voir comment ça tonne deux JEAN ordinaires qui se baladent de répliques en répliques en bord de mer, en front de scène. Dans un premier temps Jean-François et Jean-Claude sont des comédiens parachutés dans le cauchemar récurant de tou·te·s acteur·trice·s : ils sont sur scène dans un décor qu’ils ne connaissent pas, avec des costumes qu’ils n’ont jamais portés, devant dire un texte qu’ils n’ont jamais appris. Silence, trou, dégringolade ! Une fin de leur monde. Ils tombent dans les méandres de leur «je» et voilà bien quelque chose de tout-à-fait jouissif à voir.

Conversation entre Jean ordinaires
Texte : Laëtitia Ajanohun
Mise en scène, scénographie : Jean-François Auguste
Création lumière : Nicolas Bordes
Création sonore : Antoine Quoniam
Collaboration artistique : Morgane Bourhis

Avec : Jean-Claude Pouliquen et Jean-François Auguste

Interprétation langue des signes française : Yoann Robert

du 8 au 10 avril 2025
Espace des Arts, Chalon-sur-Saône

23 et 24 avril
Théâtre du Quai au Théâtre de l’Hôtel de Ville, Saint-Barthélemy-d’Anjou

29 et 30 avril
Théâtre national de Bretagne, Rennes

du 13 au 16 mai
CDN Reims

29 avril 2025/par Dossier de presse
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