Le spectacle est un projet collectif inspiré de la chronique tenue par Sevdije Ahmeti, militante albanaise des droits de l’homme, durant la guerre au Kosovo. Il traite des crimes contre l’humanité parmi lesquels le viol, utilisé comme arme de guerre, atteint le sommet de l’indignité dans la hiérarchie des barbaries modernes. La pièce dénonce avec dignité les exactions commises contre les femmes et les enfants, dans ces périodes de feu et de sang, et adresse aux spectateurs un message universel de résistance au mal et de commune humanité avec d’autres peuples humiliés et opprimés. Le viol de guerre vise à détruire, au travers de la femme, la famille et l’ensemble d’une communauté. Il empêche toute réconciliation future. Parce que la honte est trop forte pour que la femme puisse exprimer publiquement la moindre revendication. Cette création théâtrale témoigne pour ces femmes, où qu’elles soient dans le monde, afin que leur corps ne soit plus un champ de bataille, qu’elles puissent sortir de leur isolement et réintégrer la société. Un spectacle émouvant et poétique, qui ouvre plus largement le débat sur les violences encore affligées aux femmes actuellement.
Un sujet grave mais qui reste pertinemment positif et optimiste, musical aussi avec Afram Jahja à la guitare, résonnance plutôt rock et avec une mise en scène esthétique aidée par des projections vidéo.
Je ne suis pas une arme de guerre
Avec Anila Dervishi et Afrim Jahja (Guitare)Tous les lundis à 20h du 4 décembre 2017 au 26 février 2018
Théâtre du Gymnase
28, boulevard Bonne Nouvelle
75010 Paris
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