Pascal Greggory : « Gamin, dans ma chambre, déguisé en Jackie Kennedy à l’enterrement de son mari, je me suis dis que j’allais faire ce métier »

photo Pascal Victor

Pascal Greggory sera cette semaine sur la scène de l’Espace Cardin du Théâtre de la Ville pour Ceux qui m’aiment, un spectacle autour des écrits de Patrice Chéreau parus dans les trois tomes de son Journal de travail (publiés chez Actes-Sud). Voici le Soir de Première de celui qui accompagné le metteur en scène pendant toute sa carrière.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
C’est pas un trac, c’est un vertige hallucinogène

Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Aux abonnés absents à partir de 17h

Avez-vous des habitudes avant d’enter en scène ? Des superstitions ?
Aucunes . Je m’accroche à mon passé

Première fois où je me suis dis « je veux faire ce métier ? »
Gamin, dans ma chambre, déguisé en Jackie Kennedy à l’enterrement de son mari

Premier bide ?
Je ne sais plus . Complètement oublié. Peut être qu’il n’y en pas eu

Première ovation ?
Je ne m’en souviens plus mais c’est sûrement avec Patrice Chéreau

Premier fou rire ?
Je suis le roi du fou rire

Premières larmes en tant que spectateur ?
Aux applaudissements . Plus c’est réussi plus je pleure . Je suis très sentimental

Première mise à nue ?
Mise à mort vous voulez dire

Première fois sur scène avec une idole ?
Dans Madame Marguerite avec Annie Girardot . Elle me giflait et j’avais le droit de saluer une fois

Première interview ?
Pour « Hôtel du Lac « de François Marie Banier, j’imagine

Premier coup de cœur ?
« La dispute « de Marivaux mise en scène de Patrice Chéreau

Propos recueillis par Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr