Catherine Salviat
Sociétaire honoraire de la Comédie-Française, Catherine Salviat évoque 50 ans de passion de théâtre dans 36 chandelles dans la vie de Molière, un portrait animé d’autant d’années passées dans la Maison de Molière. Elle livre quelques souvenirs dans ce Soir de Première, avant d’entrer en scène cette semaine au Studio-Théâtre.
Avez-vous le trac les soirs de Première ?
Ce n’est pas moi qui aie le trac ; c’est mon corps. Comme dit Valère Novarina : « le corps, c’est l’idiot de la pensée »
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
A finir les paquets des petits cadeaux de Première.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Avant d’entrer en scène, je me remémore la phrase que me disait Françoise Seigner : « Folle et molle, sois folle et molle. Pas de superposition, ça porte malheur ».
La première fois où vous vous êtes dit : « je veux faire ce métier » ?
Le jour où, justement ce métier a bien voulu le faire avec moi.
Premier bide ?
Quand quelque chose ne me plait pas, je l’efface immédiatement.
Première ovation ?
A chaque fois que le public applaudit, je prends ça pour une ovation.
Premier fou-rire ?
Mille rires fous, mais discrets, avec Michel Duchaussoy.
Première larme en tant que spectatrice ?
Larmes de rire en voyant Robert Hirsh dans Le fil à la patte de Feydeau.
Larmes de bonheur en voyant Thierry Hancisse dans La Cerisaie de Tchékhov.
Première fois sur scène avec une idole ?
Avec Jean-Luc Boutté dans Ondine de Giraudoux.
Premier coup de cœur ?
Philippe Avron dans L’idiot de Dostoïevski au Théâtre de l’Atelier.
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