Marie-Agnès Gillot : « Quand on danse, on se donne entièrement au public, à la scène, on se met à nue »

La danseuse Etoile Marie-Agnès Gillot a pris sa retraite de l’Opéra de Paris le 31 mars 2018. Depuis elle a imaginé un récital dansé avec Carolyn Carlson, puis a fait partie de l’aventure de la comédie musicale Peau d’Âne au Théâtre Marigny. Elle est à l’affiche cette semaine de Magma à Chaillot avec Andrés Marin dans une mise en scène par Christian Rizzo. Voici son Soir de Première.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Bien sûr, j’ai toujours le trac lors des soirs de première et même encore plus aujourd’hui, de plus en plus.

Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Généralement ma journée commence par un filage, on répète une dernière fois avec les éclairages et les techniciens. Ensuite je me prépare, coiffure, maquillage et c’est parti !

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
J’ai parfois des superstitions, ça m’arrive. Mais là pour Magma je n’en ai pas encore, car je n’ai pas encore commencé…

Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Je m’en souvient très bien, j’avais 7 ans.

Première ovation ?
Quand je suis devenu sujet, c’est là qu’on m’a donné mes premiers rôles et que j’ai reçu mes premiers applaudissements.

Premier fou rire ?
Dans le corps de ballet, Giselle !

Premières larmes en tant que spectatrice ?
Beaucoup de larmes de rire, avec mes amis, mon fils

Première mise à nue ?
Quand on danse, on se donne entièrement au public, à la scène, on se met à nue, chaque fois que je suis sur scène je me mets à nue.

Première fois sur scène avec une idole ?
Je me rappellerai toujours de Casse-Noisette, je jouais l’enfant au côté de Rudolf Noureev

Première interview ?
Enfants, je n’en ai pas beaucoup de souvenirs

Premier coup de cœur ?
Les premières créations de Mats Ek et Pina Bausch.