Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Xavier Marchand théâtralise (trop?) Germaine Tillion

À la une, Ivry, Les critiques, Montreuil, Moyen, Théâtre
Il était une fois Germaine Tillion de Xavier Marchand

photo – Hervé Kielwasser

« Panthéonisée » en 2015, Germaine Tillion est racontée dans un spectacle adapté et mis en scène par Xavier Marchand au Théâtre des Quartiers d’Ivry. Le spectateur y (re)découvre cette figure importante de la Résistance et militante pour la paix en Algérie, qui voyait en son métier d’ethnologue, « la possibilité de voir de loin sa propre culture ».

Trois textes structurent « Il était une fois Germaine Tillion » : « Il était une fois l’ethnographie », « Ravensbrück » et « Les Ennemis complémentaires ». Trois parties qui sont autant de spectacles différents dans un même décor : un laboratoire neutre où quelques tabourets côtoient de longues tables. Dans cet espace, les diverses formes de jeux se mélangent, avec une préférence pour la conférence narrative. Germaine Tillion (Camille Grandville) est l’actrice de sa propre vie. Saisissante, les images naissent de sa voix grave et précise. D’abord en mission dans L’Aurès algérien (1933-1939), on la suit dans sa captivité à Ravensbrück (1940-1945) avant de parcourir avec elle la Casbah d’Alger (1945-1954). Ce dernier volet est le plus intéressant, le plus sobre et le plus incarné malgré la profusion d’images d’archives. Il traite des racines de la guerre d’Algérie et de ses différents acteurs, rencontrés par Tillion.

Si cette partie se démarque des deux précédentes c’est que, globalement, on regrette l’abus des effets pour créer des tensions dramatiques. De façon provocante, nous dirons qu’il y a trop de théâtre, trop d’idées de mise en scène, trop de détails précis qui alourdissent le message humaniste et universel de Tillion, à défaut de mieux nous le faire comprendre. Le spectacle est trop long, sans constante ni évolution. Fort heureusement, l’Histoire est passionnante par essence.

Aussi, les mots de Tillion résonnent. N’est-ce pas finalement l’une des missions du théâtre que d’éduquer et transmettre les idées d’une époque ? Celles de Germaine Tillion sont capitales. Il est salutaire d’entendre sur scène la volonté de connaître les autres, la dénonciation des injustices, les horreurs de la guerre et la rancœur causée par le colonialisme. De ce point de vue, le pari de Xavier Marchand est réussi.

Hadrien VOLLE – www.sceneweb.fr

Il était une fois Germaine Tillion

Mise en scène : Xavier Marchand
Assistante à la mise en scène : Clotilde Ramondou
Scénographie : Michel Jacquelin
Lumière : Marie Vincent
Bande sonore : Josef Avelmeïr
Costumes : Claire Salmon Legagneur
Régie plateau : Olivier Bonnefoy
Régie générale : Julien Frénois
Recherche d’archives : Stéphane Lévy
Photographies : Hervé Kielwasser

Distribution : Manon Allouch, Pauline Dubreuil, Camille Grandville,
Pascal Omhovère, Myriam Sokoloff

Reprise 2015 : Production Lanicolacheur • Coproduction Centre Départemental de Création en Résidence des Aulnes – Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, Pôle Arts de la Scène – Friche la Belle de Mai Marseille.

Création 2009 : Coproduction Comédie De l’Est – Centre dramatique régional d’Alsace (Colmar) / Théâtre des Salins – scène nationale de Martigues / 3bisF – Aix en Provence / Théâtre National de Marseille La Criée.

Avec le soutien du Conservatoire régional de l’Agglomération de Montpellier

Partenariat : AFLAM, Association Germaine Tillion, La pensée de Midi, Le Monde

• THEATRE LIBERTE – TOULON le 14/11/15 à 19h30
• THEATRE LE GYMNASE – MARSEILLE les 17, 18, 19 novembre 2015 à 20h30 sauf mer à 19h
• THEATRE DES QUARTIERS D’IVRY – CDN du 11 au 21 février 2016 (relâche le 15) à 19h sauf sam., dim. À 16h

Durée : 3h30 (entracte inclus)

 

12 février 2016/par Hadrien Volle
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
L’Ombre de Stella : toujours dans la lumière !
Le 59ème Palmarès des Prix de la critique de théâtre, de musique et de danse
Jean Bellorini compose un « Suicidé » haletant
Une dernière Répétition avec Emmanuelle Béart, Audrey Bonnet, Denis Podalydès et Stanislas Nordey
Le Québec en force aux Francophonies en Limousin !
Rise up, Femmes de la Beat Generation
De mes propres mains de Pascal Rambert avec Arthur Nauzyciel
Billy Budd : la calme tempête Deborah Warner à Madrid
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut