Radouan Leflahi
En 2009, Radouan Leflahi entre au Conservatoire Régional de Rouen. En 2012, il participe à la création de Roméo et Juliette de William Shakespeare mis en scène par David Bobée. L’année suivante, il retrouve ce dernier pour la création de Lucrèce Borgia de Victor Hugo, puis en 2017 pour Peer Gynt de Henrik Ibsen, et en 2022 pour Dom Juan de Molière. Dans Kolizion, la dernière pièce de Nasser Djemaï, il est seul en scène dans ce monologue aux allures de parcours initiatique.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Pas vraiment. J’ai beaucoup de chance de ne pas ressentir de trac. J’ai évidemment conscience du saut dans le vide que représentent les premières, ou toutes autres représentations, mais finalement, à la fin de la soirée, ce n’était que du théâtre.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Je prends du temps pour moi, pour être dans ma bulle, et repenser à la colonne vertébrale du spectacle, à ses enjeux.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Pas vraiment. Je ne crois pas aux rituels ou aux superstitions.
Première fois où je me suis dit « Je veux faire ce métier » ?
J’étais enfant, devant un film de Jim Carrey, et, en voyant ce qu’il pouvait créer chez chacune des personnes autour de moi, j’ai eu envie de faire comme lui. Sans savoir, bien sûr, ce qu’était ce « faire comme lui ». C’est bien plus tard, au collège, que j’ai fini par conscientiser et mettre des mots sur ce désir.
Premier bide ?
Ma première fois sur scène. Plus précisément, le premier jour de stage des auditions d’entrée au Conservatoire de Rouen.
Première ovation ?
Grâce à la présence de ma mère et de mes soeurs pour mon premier spectacle.
Premier fou rire ?
Impossible à dire, il y en a eu tellement. Je dirais simplement : tous les jours, pour chaque projet, avec chacun de mes camarades.
Premières larmes en tant que spectateur ?
Je n’ai jamais pleuré au théâtre. Je pleure plutôt au cinéma, devant un film ou un documentaire.
Première mise à nu ?
La première fois que j’ai verbalisé le fait que je voulais être acteur.
Première fois sur scène avec une idole ?
Je n’idolâtre personne, mais il y a des artistes avec qui j’ai pu partager le plateau que j’ai énormément observés et grâce à qui j’ai beaucoup appris et évolué, artistiquement comme humainement.
Premier coup de cœur ?
Les poèmes de Mahmoud Darwich.
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