Formée au Théâtre National de Strasbourg (groupe 32), Maud Le Grévellec retrouve le plateau de la salle Koltès pour LACRIMA, la première création de sa nouvelle directrice Caroline Guiela Nguyen.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui et pas uniquement les soirs de première. Ça prend du temps avant d’être rassurée , le rythme du spectacle change avec la présence du public .
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
À penser au soir tout en essayant de ne pas y penser mais en y pensant quand même…c’est par vague, comme le trac !
Avez-vous des habitudes ou des superstitions avant de rentrer en scène ?
J’arrive souvent tôt pour voir l’équipe, le plateau, je me redis quelques scènes . J’aime bien garder à peu près le même timing pour la prépa costume, maquillage, ça me rassure … Je ne suis pas totalement supersticieuse mais s’il y a un changement, je le remarque quand même.
Premiere fois ou vous vous êtes dit »je veux faire ce métier « ?
En seconde au lycée, je devais jouer un rôle d’homme dans Molière , la première fois que je pouvais vraiment m’éclater à l’école , première fois que j’avais vraiment envie de participer en classe.
Premier bide?
C’était avec mon groupe de l’école du TNS, on avait decidé de faire un spectacle de rue en dehors de l’école …un échec total, personne ne nous regardait, personne ne nous écoutait, on avait fini par tous s’engueuler dans la rue! Aujourd’hui, j’en garde un très bon souvenir, avec le recul ,ça nous a fait beaucoup rire ,on était tellement à fond et finalement on avait tenté quelque chose ensemble. Et surtout en dehors de l’école.
Première ovation ?
La première fois, je ne sais plus pour quel spectacle… Je me rappelle de la dernière fois par contre et c’était pour Saïgon de Caroline Guiela N’guiyen.
Premier fou rire ?
Je jouais l’Ours avec Gaël Chayat et Jean Baptiste Verquin, et on trouvait vraiment cette pièce très drôle. La mauvaise foi des personnages nous faisait beaucoup rire. Nous étions très complices tous les trois, du coup, c’était dur de garder notre sérieux parfois.
Premières larmes en tant que spectatrice ?
Une scène dans Woolf d’Alain Platel. Spectacle que j’ai revu plusieurs fois
Première mise à nue ?
Quand j’ai joué La Mouette , mon premier spectacle à la sortie de l’école.
Première fois sur scène avec une idole ?
Je n’ai pas d’idole , mais j’ai joué avec des comédiens et comédiennes qui m’ont éclairé sur la façon d’exercer ce métier François Château par exemple à mes débuts
Première interview ?
C’était pour Le Télégramme en Bretagne, pour ma première pièce pro.Toute ma famille avait acheté ce numéro (en plusieurs exemplaires je crois histoire d’être sur d’en avoir en rab pour les soutiens locaux !)
Premier coup de cœur ?
Baal d’Arpad Schilling
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