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Marina Hands

#SDP, Paris, Théâtre
Marina Hands
Marina Hands

Photo Stéphane Lavoué, coll. Comédie-Française

Après un premier passage dans la troupe, de janvier 2006 à septembre 2007, Marina Hands est revenue à la Comédie-Française en 2020. Elle a été nommée 542e sociétaire en 2024. Cette saison, après Contre au Vieux-Colombier, elle sera Doña Prouhèze dans Le Soulier de Satin de Paul Claudel, l’évènement de cette fin d’année, mis en scène par Eric Ruf, dans la salle Richelieu.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?

Oui. C’est une épreuve. Est-ce qu’on va proposer un spectacle de plus dans l’océan des spectacles proposés ou bien est-ce que celui-là fera justement une petite différence ?

Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?

Je me prépare. Plus de portable, plus de lien avec le monde extérieur. Je fais minimum deux italiennes. Je m’échauffe, je m’étire, je vérifie le fonctionnement de la machine comme avant un décollage. Je prends ça très au sérieux. Trop sans doute.

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?

Non, chaque jour est différent. J’essaie de sentir de quoi j’ai besoin, j’adapte toujours ma préparation à mon humeur du jour. Mon obsession est d’avoir l’énergie et la disponibilité nécessaires pour me laisser porter par l’œuvre, les gens présents ce soir-là et les fantômes qui les accompagnent.

Première fois où vous vous êtes dit « Je veux faire ce métier » ?

Je n’ai jamais osé me le formuler clairement. Sans doute parce que je n’aime pas tout dans ce métier. J’aime sa pratique, mais je n’aime pas toujours les lois de son marché . À la Comédie-Française, au sein de la troupe, je me sens bien. Le collectif me rassure.

Premier bide ?

Un bide perso, car le spectacle était un succès, la presse excellente pour tout et tout le monde sauf moi. J’étais le mouton noir du spectacle. C’était Cyrano de Bergerac dans la mise en scène de Jacques Weber.

Première ovation ?

Sœurs de Pascal Rambert. Les gens debout chaque soir et Audrey Bonnet et moi hagardes et reconnaissantes. Un grand souvenir.

Premier fou rire ?

Avec Éric Ruf, dans le Partage de midi. On a souvent frôlé le fou rire le plus redouté, le fou rire nerveux de fatigue qui peut surgir en pleine scène tragique, au détour d’une bafouille. Et puis, un soir, je me suis étalée à ses pieds. Heureusement, je sortais de scène, mais je l’ai laissé enchaîner la scène suivante dans un état compliqué.

Premières larmes en tant que spectatrice ?

J’ai pleuré tellement souvent au théâtre, et je peux pleurer de joie aussi. Je ne calcule plus le nombre de fois où je me suis mouchée dans mes vêtements.

Première mise à nu ?

Dans Mademoiselle Else, mis en scène par Didier Long. En tournée, je reprenais le rôle tenu à Paris par Isabelle Carré, un rôle-titre alors que personne ne me connaissait et que j’avais très peu d’expérience. J’allais de ville en ville à la découverte de ce qui se produisait entre le public et moi. C’était terrifiant et initiatique.

Première fois sur scène avec une idole ?

Avec Audrey Bonnet, dans Actrice de Pascal Rambert. De la toute première répétition avec Audrey pour cette pièce est née l’envie chez Pascal d’écrire pour nous deux Sœurs que nous avons joué l’année suivante.

Première interview ?

À la télévision avec Catherine Ceylac et d’autres invités. J’avais mis un gilet marron, rouge et orange tricoté par mon arrière-grand-mère pour me porter bonheur.

Premier coup de cœur ?

Bartabas est l’artiste qui m’a le plus fasciné très jeune. Je voyais plusieurs fois les spectacles de Zingaro, puis ses spectacles en solo. Ce qu’il a créé reste à ce jour unique au monde. Un pont entre les mondes.

21 décembre 2024/par L'équipe de sceneweb
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