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Lea Desandre

#SDP, Opéra, Paris

Lea Desandre photo James Bort

D’origine franco-italienne, Lea Desandre, mezzo-soprano, étudie à Venise auprès de Sara Mingardo, rejoint le Jardin des Voix de William Christie en 2015 et l’académie Mozart du Festival d’Aix-en-Provence en 2016. En 2017, elle fait ses débuts à l’Opéra Comique dans le rôle-titre d’Alcione. À l’Opéra national de Paris, elle chante dans Les Noces de Figaro (Cherubino) en 2022 et dans Roméo et Juliette (Stéphano) en 2023. Elle endosse cette semaine le rôle-titre de Médée, dans l’opéra de Marc-Antoine Charpentier à Garnier, sous la direction musicale de William Christie.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui: une première c’est l’aboutissement de plusieurs semaines de travail et de reflexion; on se met inévitablement une pression supplémentaire. L’idéal est d’arriver à transformer ce stress en énergie vertueuse une fois sur le plateau !

Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Faire des choses que j’aime, qui m’apaisent, me donnent de l’énergie et me font du bien. Je me force à rendre la journée la plus normale possible en commençant par éteindre le téléphone assez tôt pour ne pas sentir l’extérieur qui s’agite.

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Respirer. Chercher le calme et mes racines. Imaginer des visages heureux, une boule de chaleur, pleine de bienveillance et de vie allant de la salle au plateau.

Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
J’avais douze ans. Je regardais le journal de midi sur TF1 en attendant de déjeuner et ils ont diffusé un reportage sur « le miracle d’une voix » – qui était à l’époque le dernier disque/dvd de Natalie Dessay. Elle y chantait la poupée des Contes d’Hoffman en tutu rose, dansante: mes deux passions en une. Ca a été un vrai déclic.

Premier bide ?
La seule fois où j’ai souhaité intégrer une école: j’avais 17 ans, c’était au Cmbv. L’examen de chant validé, reste une dernière formalité: l’examen de déchiffrage chanté à 1 par voix. Arrivent 3 chanteurs, le chef donne le départ: j’ai eu la première note, pour ce qui est du reste … j’ai eu un fou rire jusqu’à la dernière note: je ne savais pas lire la musique.

Première ovation ?
Cherubin au palais Garnier en 2022 avait une saveur particulière. C’était mes débuts à l’Opéra Garnier, mon retour à l’Opéra de Paris 15 ans après y avoir chanté enfant, une nouvelle production des Nozze di Figaro après celle mythique de Giorgio Strehler, un casting fabuleux et inspirant, le tout, en Cherubin, ce jeune homme plein de tendresse dans lequel j’aime tellement me transformer. Tout y était enchanteur. Et le retour chaleureux du public, a terminé de rendre cette expérience aussi jolie que dans mes rêves.

Premier fou rire ?
Avec Julie Prola, au Théâtre des Champs Elysées en 2014 dans un opéra de Nicolas Bacri. Nous incarnions de jeunes Dorabella et Fiordiligi, encore plus tempétueuses et caractérielles que celles de Mozart … il a suffit d’un regard … heureusement la musique était écrite de telle manière que nous chantions l’une après l’autre; juste le temps de reprendre notre souffle et se manger les joues !

Premières larmes en tant que spectatrice ?
J’avais 8 ans, dans le cinéma familial: Harry Potter à l’école des sorciers. La découverte d’un nouvel univers, de magie, de poésie … c’était extraordinaire !

Première mise à nue ?
Dans une séance de travail passionnante avec Thomas Ostermeier il y a quelques années. C’était un travail de recherche psychologique passionnant sur les personnages dans lequel nous avons rarement le temps d’aller à l’Opéra. Et quel dommage !

Première fois sur scène avec une idole ?
Avec Sara Mingardo, mon professeur et mentor en 2013, lorsque nous nous sommes rencontrées pour une master class. Nous chantions le duo Sesto/Cornelia. Sa musique est au reflet de la personne: généreuse, touchante, bienveillante et libre.

Première interview ?
Pour les révélations des Victoires de la Musique Classique en 2018 à la radio. Lorsque l’on ne connaît pas l’exercice, il est effrayant. Puis on apprend, comme pour tout !

Premier coup de cœur ?
Julie Andrews pour sa grace, son élégance, son talent sans fin.

9 avril 2024/par L'équipe de sceneweb
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