John Arnold suit les cours de Michel Bouquet au Conservatoire de Paris, puis complète sa formation au Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine, avec laquelle il débute, puis croise la route d’Elisabeth Chailloux, Agathe Alexis, Krystian Lupa, Bernard Sobel… Il est aussi metteur en scène et sera en cette rentrée L’Avare dans la nouvelle mise en scène de Clément Poirée « en mode radin » au Théâtre de la Tempête.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Même quand je vais me coucher, j’ai le trac.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Exactement de la même façon que lorsque je vais me coucher : à avoir le trac.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Pour les habitudes, j’aime bien faire pipi, mais surtout pas de superstitions ! Car ça porte malheur…
Première fois où vous vous êtes dit « Je veux faire ce métier ? »
Je ne me suis jamais dit que je voulais faire ce métier. Je me suis toujours dit que je voulais vivre cette vie-là.
Premier bide ?
Ma naissance. Je suis né par césarienne.
Première ovation ?
Mes grands-parents à ma naissance.
Premier fou rire ?
Avec ma grand-mère. Elle était le pendant féminin de Louis de Funès.
Premières larmes en tant que spectateur ?
Enfant, la mort de la mère de Bambi dans le dessin animé de Walt Disney.
Première mise à nue ?
Ma naissance.
Première fois sur scène avec une idole ?
Il ne faut jamais idolâtrer qui que ce soit car c’est enlever toute humanité et toute grandeur d’âme et de coeur à la personne. Il faut aimer et admirer. J’ai beaucoup aimé et admiré. Mais le plus doux souvenir de rencontre que j’ai pu avoir avec ce que vous appelez une « idole » est l’après-midi que j’ai passé avec Arletty pour l’anniversaire de ses 90 ans. J’avais 25 ans et je suis allé lui porter des fleurs, et j’ai passé l’après-midi à boire du thé avec Garance des Enfants du Paradis.
Première interview ?
Mes grands-parents le jour de ma naissance.
Premier coup de cœur ?
Le grand tilleul devant ma maison d’enfance où l’on installait un drap au pied du tronc pour me laisser jouer avec mes jouets quand j’étais bébé.
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