Emmanuel Vérité a été formé à l’école de Pierre Debauche. Il fonde avec Benoît Lambert en 1993 le Théâtre de la Tentative et participe à la quasi-totalité des spectacles de la compagnie. En 2022, il incarne Harpagon dans L’Avare. Toujours avec Benoît Lambert, il crée le personnage de Charlie dans CCCP ou Les Contributions de Charles Courtois-Pasteur. Il retrouve ce personnage dans L’évangile selon Bill, créé à La Comédie de Saint-Etienne.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui le soir de première il y a un trac c’est sur, mais ça dépend surtout des spectacles… Si on se sent prêt le soir de la première le trac se transforme en envie de rigoler.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Une belle pizza, avec une vrai sauce tomate un peu relevée, garnie de speck, et de mozzarelle buffala, un petit beaujolais Fleurie de chez Sylvain Paturaux… et une sieste!
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Je ne suis pas superstitieux ça porte malheur alors j’essaye de ne pas avoir d’habitude …
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
En regardant la Guerre des étoiles! Une envie folle de piloter Le Faucon millénium… mais le théâtre c’est pas mal non plus, on se pilote soit même.
Premier bide ?
En essayant de faire rire une fille en cours de théâtre… jamais essayer de faire rire quelqu’un ça marche jamais
Première ovation ?
J’ai pas de souvenir d’ovation ! Désolé !
Premier fou rire ?
Oulala je ne sais plus…
Premières larmes en tant que spectateur ?
En regardant « Mama Roma » de Pasolini… j’ai été pris d’énormes sanglots à la fin du film.
Première mise à nue ?
Dans une scène en cours de théâtre nous nous sommes mis nue avec mon pote Guillaume…pour provoquer le prof qui dormait ! Ça a marché…
Première fois sur scène avec une idole ?
Pour le moment je n’ai pas eu la chance de jouer avec Michel Simon… mais il est mort je crois. Merde trop tard !
Première interview ?
Le journal Le petit Bleu à Agen où j’étais éleve à l’école Pierre Debauche. Une interview assez chouette. Le journal le Petit bleu est un le seul journal à avoir titré un décollage réussi de la navette spatiale Challenger le 28 janvier 1986, alors qu’elle va exploser 73 seconde après son décollage.
Premier coup de cœur ?
« Arlequin serviteur de deux maitres » de Goldoni mis en scène par Giorgio Strehler. Quelle joie, quelle énergie.
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