Christiane Millet débute sa carrière au théâtre en 1976 sous la direction de Jacques Baillon dans Le paradoxe sur le comédien. Elle joue ensuite dans des spectacles de Stuart Seide, Jean-Louis Jacopin, Xavier Durringer, puis en 2011 dans La vérité de Florian Zeller. Au côté de Vincent Dedienne, elle incarnera La mère dans Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce, mis en scène par Johanny Bert au Théâtre de l’Atelier, à Paris.
Avez-vous le trac les soirs de première ?
Je n’ai plus le trac. J’ai passé un jour le mur du son du trac et je fais désormais tout pour l’éviter.
Comment passez-vous votre journée avant la première ?
Je fais en sorte que la première ne soit que la veille de la deuxième, aussi ordinaire et exceptionnelle. Alors, je distribue des petits cadeaux et mots doux à mes camarades, mais je les préviens que je n’ouvrirai les miens qu’après la représentation. Et si je suis prête trop en avance, je dors.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène, des superstitions ?
Oui : rire ! Dire des âneries, faire le pitre ou dormir. Pouvoir faire les deux, c’est bien.
Première fois où vous vous êtes dit « Je veux faire ce métier » ?
J’ai toujours voulu faire ce métier. Au début, c’était un secret entre moi et moi, et, un jour, je l’ai partagé.
Premier bide ?
Franchement, aucun. Un spectacle qui marche moins bien n’est pas un bide. C’est le jeu, c’est le travail.
Première ovation ?
Peut-être pour Le Songe d’une nuit d’été que Stuart Seide avait monté à Chaillot.
Premier fou rire ?
Là aussi, j’évite.
Premières larmes en tant que spectatrice ?
De joie, forcément. Peut-être à l’occasion de La Cerisaie de Peter Brook.
Première mise à nu ?
C’est un peu tout le temps, non ? Et quand on passe des concours ou des auditions, on se sent nu comme un ver.
Première fois sur scène avec une idole ?
Tout à l’heure, avec Vincent Dedienne.
Premier coup de cœur ?
La Trilogie de la villégiature montée par Strehler, que j’ai vu sept fois, et Kontakthof de Pina Bausch, que j’ai aussi vu à de nombreuses reprises et dont j’ai encore l’air en tête.
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