Créatrice de Baro d’evel, Camille Decourtye est auteure et interprète de l’ensemble des spectacles de la compagnie. Avant de présenter leur nouvelle création au Festival d’Avignon, Qui som ?, avec Blaï Mateu Trias, Baro d’evel est en tournée avec La cachette (créé en 2020 au Théâtre Garonne) avec le musicien Nicolas Lafourest. Le spectacle est présenté à Paris au Théâtre des Bouffes du Nord.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Si je n’ai pas le trac, c’est que l’heure est grave.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
À travailler, puisque tout ce qui est fait reste à faire. Avec sieste obligatoire.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
On a toujours un rituel avec l’ensemble de l’équipe que l’on appelle « les mains ». Et juste avant, j’essaye de trouver les mots pour aider l’équipe à se centrer, se mettre ensemble pour aller chercher la pièce.
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Je crois que j’ai surtout su très vite que je voulais vivre en itinérance.
Premier bide ?
Le premier, je ne sais plus… mais on en a connu des bons lors de diverses présentations de travaux.
Première ovation ?
Me vient cette sensation incroyable d’un chapiteau qui semble se soulever avec le public en fin de représentation, avec le spectacle Bestias.
Premier fou rire ?
Avec Blaï. Il a une bonne tendance et il m’embarque (nous dirigeons et jouons les spectacles ensemble). Souvent c’est quand il y a une fatigue physique et nerveuse au-delà du possible. Mais quand le public s’y met avec nous, ça peut devenir grandiose.
Premières larmes en tant que spectatrice ?
Cet enfant, recréation de Qu’est-ce qu’on a fait ? de Joël Pommerat.
Première mise à nue ?
Mon premier stage de clown avec Michel Cerda.
Première fois sur scène avec une idole ?
Si on parle d’expérience exceptionnelle, je pense que pour moi, c’est d’avoir eu le privilège de vivre et travailler avec Bonito. Ce cheval incroyable m’a énormément appris, il nous a donné les clés pour jouer et écrire avec l’instant présent.
Première interview ?
Quand j’étais petite, en compétition. Et je n’avais pas imaginé que ce que j’allais dire serait en gros dans la presse régionale du lendemain. Souvenir d’un grand sentiment de honte.
Premier coup de cœur ?
Le premier voyage avec Clowns sans Frontières en Bosnie.
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