Après une saison 16/17 menée tambour battant et certainement épuisante pour Stanislas Nordey qui était sur tous les fronts, tantôt acteur, tantôt metteur en scène, le directeur du Théâtre National de Strasbourg ne prévoit pas de création pour 2017/2018. Le public strasbourgeois pourra revoir Je suis Fassbinder en janvier 2018. Mais Stanislas Nordey sera tout de même sur scène (du 19 au 29 septembre) pour Tarkovski, le corps du Poète de Julien Gaillard, Antoine de Baecque et Andreï Tarkovski dans une mise en scène de Simon Delétang avec Hélène Alexandridis, et Thierry Gibault.
La saison s’ouvre avec Le Camion de Marguerite Duras dans une mise en scène de Marine de Missolz avec Laurent Sauvage dans le rôle de Marguerite Duras ! (du 12 au 23 septembre 2017). Puis très vite, autre création attendue, Le Pays Lointain de Jean-Luc Lagarce par Clément Hervieu-Léger avec une belle distribution : Loic Corbery de la Comédie-Française, Vincent Dissez, Daniel San Pedro, Stanley Weber, Nada Strancar et Audrey Bonnet (du 26 septembre au 13 octobre).
Puis suivront des spectacles déjà créés et qui sont en tournée : Interview de Nicolas Truong, Nicolas Bouchaud et Judith Henry ; Nathan !? de Nicolas Stemann ; Les bas-Fonds d’Eric Lacascade et Soubresaut de François Tanguy.
L’année 2018 s’ouvre avec Actrice de Pascal Rambert avec Marina Hands (du 9 au 19 janvier 2018). Puis A la trace, d’Alexandra Badea par Anne Theron – artiste associée au TNS ; La Fusillade sur une plage d’Allemagne de Simon Diard par Marc Lainé ; le retour du russe Anatoli Vassiliev avec Le récit d’une homme inconnu de Tchekhov ; Au Bois de Claudine Galea par Benoit Bradel ; 1993 d’Aurélien Bellanger par Julien Gosselin dont l’on verra la création tout début juillet au Festival de Marseille. La saison s’achève par le magnifique Je crois en un seul Dieu, la pièce du directeur du Piccolo Teatro Stefano Massini dans la mise en scène d’Arnaud Meunier avec Rachida Brakni (du 24 mai au 3 juin 2018).
Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
Ah mes amis oui merci d’être aussi consiliants et de prendre un peu en considération les surcharges d’un directeur de théatre national. Surtout que comme vous le soulignez je ne fais pas que diriger un théâtre mettre en scène mais je joue aussi et donc je pars en tournée. C’est éreintant mais tellement passionnant. Cela me laisse le champ libre pour souffler remarquez car je suis un peu harcelé par la cour des comptes qui conteste ma gestion j’ai l’impression d’être revenu au temps funeste de ma nomination à Saint Denis. Je ne veux pas salir sa mémoire mais bon je peux bienl’avouer maintenant c’est surtout Valérie qui avec ses caprices nous a mis en difficulté. Heureusement à Strasbourg je suis seul à gérer et j’ai disposé dans l’organigramme suffisamment de gens béton pour qu’on ne m’embête plus. Ca les distrait ça les occupe les administrateurs et autres dramaturges à la tête farcie de beaux principes que voulez vous même pour avoir des gens suffisamment serviles autour de vous il faut ce qu’il faut. J’en suis à ma troisième saison déjà à Strasbourg je n’en reviens pas je me demande vraiment ce que nous avons fait pendant tout ce temps mais bon si vous écrivez sur ma nouvelle saison c’est que je n’ai pas absolument pas démérité. Je vous quitte à regrets j’ai un double appel: Christine (Letailleur) qui veut débriefer la dernière représentation de Baal, Emmanuelle (Béart) qui a reçu sa feuille de paie de mai et s’étonne de certains abattements. Quand je vous disais qu’il fallait être sur tous les fronts. Allez à bientôt les amis de ScèneWeb! et merci pour tout.