Deux hommes se rencontrent pour procéder à un échange… Ils se jaugent, se flairent, avancent, reculent, s’affrontent sans que ni l’un, ni l’autre ne gagne ou ne perde. Un rapport singulier s’instaure. Entre celui qui vend et celui qui achète, celui qui propose et celui qui reçoit, des liens se nouent.
La pièce met en jeu un dealer et un client. Le premier sait que le second désire quelque chose qu’il peut lui offrir, ce qui le rend dépendant à son égard. Mais il est lui-aussi dépendant du désir du client. À travers des soliloques successifs, un lien se crée entre les deux hommes. Quelle est la réalité de leurs rapports, que s’est-il échangé et l’enjeu matériel ne serait-il pas le prétexte à autre chose ? On entend et on perçoit deux solitudes marquées comme au fer rouge par une tragique dépendance réciproque.
Koltès interroge les rapports humains, souvent réduits à un marché entre deux protagonistes. Pour résoudre ces oppositions, il entrevoit un seul rapport possible : le deal.
La solitude des champs de coton
Texte Bernard-Marie Koltès
Mise en scène, scénographie Alain TimárAvec Robert Bouvier, Paul Camus, Pierre-Jules Billon (batterie)
Lumière Richard Rozenbaum, son et régie Quentin Bonami, construction décor et accessoires Éric Gil
Texte publié aux Éditions de Minuit
Théâtre des Halles – Scène d’Avignon
En coréalisation avec l’Opéra Grand Avignon
Crédit photo © Ifou pour le Pôle médiaDurée 50 min
Théâtre des Halles
Samedi 24 OCTOBRE à 16H30, dimanche 25 OCTOBRE à 19H, lundi 26 OCTOBRE à 20H
À partir de 16 ans
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