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Alain Platel au bonheur de Mahler pour ouvrir la MC 93 !

À la une, A voir, Annecy, Bobigny, Danse, Les critiques, Lille, Lyon, Saint-Etienne
© Michel CAVALCA

© Michel CAVALCA

Avec nicht schlafen, présenté en première française à a Biennale de la Danse de Lyon, Alain Platel revient à la danse. Avec la complicité de Gustav Mahler. Un événement à voir en tournée en France.

Alain Platel, tête pensante des Ballets C. de la B., le dit sans détour : Mahler n’est pas sa tasse de thé. Gérard Mortier feu le directeur de l’Opéra de Paris ou du Teatro Real de Madrid le persuada pourtant de s’y intéresser. nicht schlafen est une sorte d’hommage posthume au directeur audacieux qu’a été Mortier. Les deux hommes n’ont cessé d’échanger leurs points de vue sur la musique, l’opéra. Alain Platel en tira Wolf sur des airs de Mozart ou C(h)œurs sur du Verdi. nicht schlafen est encore d’une autre veine, dansée plus qu’autre chose.

Un grand ballet malade avec ces corps bousculés, ces vêtements que l’on déchire, son décor lacéré – signé par l’artiste Berlinde De Bruyckere -. Platel a repensé au temps où Mahler composait à l’aube de la première guerre mondiale. Mais pas de leçon d’histoire en scène : ces interprètes, magnifiques, sont des « enfants » de notre époque, ballottés par les conflits, se choisissant un sacrifié sur le plateau dans une des séquences les plus fortes du spectacle. L’homme est-il un loup pour l’homme ? s’interroge Platel.

Il y a également une incroyable douceur à l’œuvre comme dans cette ouverture avec les protagonistes de dos qui fredonnent. Des chants polyphoniques africains prennent parfois le relais des partitions de Mahler. Alain Platel va même jusqu’à « chorégraphier » la 5 ème Symphonie de ce dernier que Mort à Venise, le film de Visconti, magnifia. De ce chaos en scène bien dans l’esprit de cette danse bâtarde chère au belge va naître une symphonie des corps. C’est le plus souvent prenant. Et même si le final aux allures d’improvisations désordonnées est plus faible on sort de cette pièce transporté. nicht schlafen veut dire « pas dormir » en français. C’est effectivement un Platel qui tient éveillé.

Philippe Noisette – www.sceneweb.fr

[Les Ballets C de la B]
NICHT SCHLAFEN
création et interprétation
Bérenger Bodin, Boule Mpanya, Dario Rigaglia, David Le Borgne, Elie Tass, Ido Batash, Romain Guion, Russell Tshiebua, Samir M’Kirech
dramaturgie
Hildegard De Vuyst
dramaturgie musicale
Jan Vandenhouwe
assistance artistique
Quan Bui Ngoc
assistance à la mise en scène
Steve De Schepper
scénographie
Berlinde De Bruyckere
création éclairage
Carlo Bourguignon
création son
Bartold Uyttersprot
création costumes
Dorine Demuynck
production
les ballets C de la B
coproduction
Ruhrtriennale, La Bâtie-Festival de Genève, TorinoDanza, la Biennale de Lyon, L’Opéra de Lille, Kampnagel Hamburg, MC93 – Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis, Holland Festival, Ludwigsburger Schlossfestspiele, NTGent, Brisbane Festival
avec le soutien de la région Auvergne Rhône-Alpes dans le cadre du Réseau des villes

Biennale de la danse 2016
Maison de la danse
27 et 28 septembre 2016
30/9 La Comédie de Saint-Etienne, 4 et 5/10 Festival Actoral Marseille Théâtre des Salins, 12 et 13/10 Espace Malraux Chambéry, 17 au 19/11 Opéra de Lille, 29 et 30/11 Bonlieu Annecy, 20 et 21/12 Scène Nationale du Sud Aquitain Bayonne puis en tournée 2017 du 23 au 27 mai MC93 Bobigny

22 mai 2017/par Philippe Noisette
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