Le directeur du Théâtre national de l’Opéra-Comique, Louis Langrée, a été reconduit dans ses fonctions pour un second mandat, jusqu’en 2029, lors duquel des travaux de modernisation obligeront l’établissement à fermer pendant un an, selon le ministère de la Culture et l’institution.
Ce chef d’orchestre de renommée internationale, qui avait été nommé à cette fonction en octobre 2021, a été reconduit par le président de la République, sur proposition de la ministre Rachida Dati, indique un communiqué du ministère.
Ce nouveau mandat lui « permettra de consolider son projet artistique et culturel au service de l’art lyrique et de ses publics, et d’amplifier son action autour de la diversité, de la parité et de la transition écologique », souligne le ministère.
De juin 2026 à juin 2027, Louis Langrée « pilotera d’importants travaux sur la cage de scène historique de la salle Favart, pour la moderniser et la rendre notamment accessible aux personnes à mobilité réduite », poursuit-il.
Ces travaux obligeront l’institution à fermer pendant cette période, a précisé cette dernière à l’AFP. Ce « sera l’occasion de nombreux rendez-vous hors-les-murs, dans les espaces du théâtre, le quartier qui l’entoure, et avec nos partenaires ailleurs en France et à l’étranger. »
Le directeur poursuivra en outre « les coproductions engagées avec les grandes institutions lyriques françaises et européennes (Festival lyrique international d’Aix en Provence, Festival international d’Edimbourg, Staatsoper de Berlin, Volksoper de Vienne…) », selon le ministère.
« Il s’appuiera sur la progression importante des recettes de mécénat », précise-t-on de même source.
Interrogée par l’AFP, l’Opéra-Comique a indiqué que ces dernières avaient été « multipliées par trois en trois ans, dépassant aujourd’hui les 5 millions d’euros »; Le budget total de l’institution est de 24 millions d’euros, dont 12,5 de subvention de l’Etat, a-t-elle précisé.
Lors de son premier mandat, Louis Langrée a mis « en valeur la diversité des expressions artistiques, de l’opéra baroque à la création contemporaine, ainsi que le patrimoine original de l’opéra-comique » et a également eu « à cœur de développer les projets de transmission » auprès des jeunes artistes (Académie et Maîtrise Populaire).
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