Un homme parle à des animaux, c’est-à-dire à des êtres sans réponse. Il parle à trois cents yeux muets. Il prononce Le Discours aux animaux qui est une suite de onze « promenades », une navigation dans l’intérieur, c’est-à-dire d’abord dans sa langue et dans ses mots.
Un homme parle à des animaux et ainsi il leur parle des choses dont on ne parle pas : de ce que nous vivons, par exemple, quand nous sommes portés à nos extrêmes, écartelés, dans la plus grande obscurité et pas loin d’une lumière, sans mots et proches d’un dénouement.
En 1986, André Marcon a créé L’Animal du temps, première partie du Discours aux animaux de Valère Novarina (P.O.L). Depuis il retourne régulièrement à ce spectacle qui ne cesse de l’accompagner : c’est toujours autre chose qu’il nous offre, comme une forêt que l’on connaît bien mais qui ne se présente jamais sous le même jour selon la lumière, l’heure ou le temps qu’il fait. Valère Novarina
Le discours aux animaux de Valère Novarina
Par André Marcon
Production déléguée L’Union des contraires
L’Union des contraires est soutenue par Le Ministère de la Culture et de la Communication
Coréalisation C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord
Durée 45 minThéâtre des Bouffes du Nord
Du 5 février 2016 au 20 février 2016
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