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La fougue de Kontakthof incarnée par le Ballet de l’Opéra de Paris

Coup de coeur, Danse, Les critiques, Paris

© Julien Benhamou

Kontakthof créé en 1978 par Pina Bausch fait son entrée au répertoire de l’Opéra de Paris. Avec justesse et enthousiasme, le Ballet s’empare de cette pièce culte au mouvement théâtral, dont la réflexion sur les relations humaines est toujours autant d’actualité. 

Une salle de bal désuète où paradent des hommes en costumes et des femmes en robes de soie colorées et talons. Après Le Sacre du printemps et Orphée et Eurydice, Kontakthof créé en 1978 entre au répertoire de l’Opéra de Paris. Le Ballet s’empare à nouveau de la danse théâtre (ni tout à fait du théâtre, ni tout à faire de la danse) de Pina Bausch, qui excelle dans l’exploration des passions humaines. Il déploie avec grâce la théâtralité de cette comédie absurde.

Décrire la danse de la défunte directrice du Tanztheater Wuppertal n’est jamais chose aisée. Elle fait émerger une fine théâtralité à travers les gestes et Kontakthof ne fait pas exception. Cette pièce est constellée de défilés répétitifs et loufoques, où les interprètes prennent des postures étranges, font mine de se pincer, de se donner des coups, ou gigotent avec ardeur en forcenés. Chaque danseur s’empare de ces mouvements pour les colorer d’une interprétation très personnelle. Personne n’y incarne vraiment un personnage, mais chacune et chacun y révèle sa personnalité. Un exercice mené avec justesse par les danseuses et danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris (toutes et tous sur le même pied d’égalité – de l’étoile Germain Louvet aux quadrilles).

Mais Kontakthof n’est pas qu’une affaire d’individualités. A travers ses lentes rondes, ses diagonales folles ou ses pas de deux en robe de chambre, Kontakthof (qui peut être traduit par “cour de contact”) est emprunt de chaleur humaine. Les différents tableaux qui s’enchaînent avec fluidité mettent en scène facétie gênes, prises de bec, tristesse ou encore passion dévorante, qui racontent l’enthousiasme, le malaise, l’absurdité et les difficultés des relations. En dépit de la différenciation marquée entre hommes et femmes – pertinente bien que réductrice car binaire et hétéronormée – ce spectacle demeure d’une actualité mordante. Le Ballet de l’Opéra de Paris ravive sa fougue et son éclat.

Belinda Mathieu – www.sceneweb.fr

Kontakthof

Entrée au répertoire

Musiques enregistrées

Chorégraphie :
Pina Bausch

Décors et costumes :
Rolf Borzik

Lumières :
Jo Verlei

Les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra

Distribution

Femmes :
Eve Grinsztajn,
Sarah Kora Dayanova,
Letizia Galloni,
Clémence Gross,
Caroline Osmont,
Ida Viikinkoski,
Victoire Anquetil,
Claire Gandolfi,
Katherine Higgins,
Charlotte Ranson,
Nine Seropian,
Adèle Belem,
Camille de Bellefon,
Lucie Devignes,
Awa Joannais,
Amélie Joannidès,
Héloïse Jocqueviel,
Sofia Rosolini

Hommes :
Germain Louvet,
Alexandre Gasse,
Axel Ibot,
Florimond Lorieux,
Fabien Revillion,
Daniel Stokes,
Matthieu Botto,
Julien Cozette,
Léo de Busserolles,
Yvon Demol,
Maxime Thomas,
Nathan Bisson,
Alexandre Boccara,
Samuel Bray,
Jérémie Devilder,
Julien Guillemard,
Loup Marcault-Derouard,
Antonin Monié,
Marius Rubio

Durée 3h avec entracte

Palais Garnier
du 02 décembre 2022 au 01 janvier 2023

7 décembre 2022/par Belinda Mathieu
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