Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Cliquez pour ouvrir le champ de recherche Cliquez pour ouvrir le champ de recherche Rechercher
  • Menu Menu

Jean-François Sivadier met en scène « Tout est calme dans les hauteurs » d’après « Maître » de Thomas Bernhard

Annecy, Paris, Théâtre
Jean-François Sivadier

Jean-François Sivadier

Prenez un écrivain connu idolâtré par sa femme, une villa idyllique dans le cadre apaisant des Préalpes suisses. Ajoutez une étudiante, un jeune journaliste et un éditeur. Saisissez une loupe, et braquez-la sur ce joli microcosme. Jean-François Sivadier s’empare du portrait social tracé au vitriol par Thomas Bernhard et confie à la maestria absolue de Nicolas Bouchaud et Norah Krief le rôle du couple débordant de vanité. Un état des lieux grinçant et sournoisement inquiétant d’un fascisme qui ne dit pas son nom.

Jean-François Sivadier se confronte régulièrement à l’œuvre scandaleuse de Thomas Bernhard. Il aime y retrouver son engagement politique radical, son tressage étroit entre drame et comédie, et son goût intense pour la musicalité de la langue. Ici, tout va pour le mieux dans la splendide demeure prêtée par la ville à monsieur Meister et son épouse. Bien que tardive, la reconnaissance publique a fait de lui un écrivain célèbre, encensé, sujet de nombreuses attentions. Ce jour-là, le couple reçoit. La logorrhée des époux retirés du monde – hormis de ce qu’ils peuvent en retirer matériellement – étouffe toute tentative de respirer pour penser. Il fallait un duo de choc pour incarner les monstrueux et très civils époux Meister et leur flux incessant de paroles. Norah Krief et Nicolas Bouchaud se glissent avec bonheur dans cette écriture chantante et font un sort à ce couple conservateur, si drôle et si effrayant. Quand l’antisémitisme affleure au cours de leur conversation, il en ride à peine la surface. Il importe, parfois, de savoir montrer les monstres !

Tout est calme dans les hauteurs
Texte Maître de Thomas Bernhard
Traduction française Claude Porcell

Mise en scène Jean-François Sivadier
Collaboration artistique Nicolas Bouchaud, Véronique Timsit
Scénographie Marguerite Bordat
Lumière Jean-Jacques Beaudouin
Son Jean-Louis Imbert
Régie générale et régie son Jean-Louis Imbert
Régie lumière Jean-Jacques Beaudouin
Costumes Virginie Gervaise
Administration et diffusion François Le Pillouer

Avec Nicolas Bouchaud, Norah Krief, Frédéric Noaille, Juliette Bialek

Production déléguée Cie Italienne avec Orchestre
Coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy, TAP – Scène nationale de Grand Poitiers, Théâtre National de Nice
Participation artistique Jeune Théâtre National

La Cie Italienne avec Orchestre est aidée par le Ministère de la Culture / Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, au titre de l’aide aux compagnies.

L’œuvre théâtrale de Thomas Bernhard est publiée et représentée par L’ARCHE, éditeur et agence théâtrale.

Durée 1h50

Création à Bonlieu Scène nationale Annecy, Petite Salle
du 23 au 26 septembre 2025

Théâtre du Rond-Point, Paris
18 juin – 4 juillet 2026

27 juillet 2025/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Jean-François Sivadier monte Othello de Shakespeare au Quai d'Angers puis à l'Odéon Othello : Jean-François Sivadier dans l’antre du Joker pyromane
La Judée selon Saint Sivadier
François Clavier dans Maîtres anciens de Thomas Bernhard
Sylvain Creuzevault crée Edelweiss France Fascisme au Théâtre de l'Odéon Edelweiss [France Fascisme] : Sylvain Creuzevault en territoire ennemi
Dans les secrets des sonnets de Shakespeare
Jean-Louis Fenrnandez Un vivant qui passe : itinéraire d’un complice ordinaire
La cruauté droit au but
Séverine Chavrier, une lecture très personnelle de Thomas Bernhard
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

Search Search
© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut Faire défiler vers le haut Faire défiler vers le haut