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General Motors: comme un moteur un peu grippé

À la une, Bordeaux, Les critiques, Moyen, Paris, Théâtre
Nicolas Giret-Famin photo Frédéric Desmesure

Nicolas Giret-Famin photo Frédéric Desmesure

La Motown, la musique, l’industrialisation, un pan de l’histoire des Afro-Américain…il y a beaucoup d’ingrédients séduisants dans J’ai dans mon cœur un General Motors de Julien Villa. Mais cette comédie grinçante et déjantée est beaucoup trop brouillonne.

Cela débute par une présentation des personnages comme dans un show à l’américain. Berry Gordy, le patron de la Motown éructe dans son micro (Nicolas Giret-Famin le fait avec panache et détermination). Il nous présente les membres de sa famille. C’est un poil long mais cela pose le décor de cette fable sur Détroit et les années 60 aux États-Unis. Le plateau est chargé. Un tas de pneus, des pare-chocs, de la paille, un vieux canapé défraîchi et délabré: cette accumulation d’accessoires nous transporte dans les rues de Detroit.

Pour sa première mise en scène en solo Julien Villa (qui a créé avec Jeanne Candel et Samuel Achache en son temps la compagnie Festival à Villeréal) a souhaité composer une fresque. A travers l’histoire de la famille de Perry Gordy – le créateur de la maison de disques Motown – il parle de l’histoire des Etats-Unis, du capitalisme, des noirs et des blancs, des Black Panthers. Louable intention sur le papier qui ne trouve pas totalement sa concrétisation sur le plateau.

On assiste à une comédie bancale qui tire vers le boulevard et la parodie. Le personnage de la grosse fille « pupuce », souffre douleur de la famille est souvent drôle (formidable numéro d’acteur de Vincent Arot). Mais la moquerie devient pesante sur la longueur. Les comédiens s’inventent des accents insupportables. Les standards de la Motown chantés à capela tombent à plat. C’est souvent un vrai cauchemar pour les oreilles comme cette version de « Dancing in the streets » traduite en français « Dansez dans les rues« . Et la très bonne idée de la fin du spectacle, la réincarnation de Berry Gordy en Diana Ross ne parvient à recoller les morceaux d’un spectacle au fil narratif décousu.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

J’ai dans mon cœur un General Motors
Une création de Vous êtes ici – Mise en scène Julien Villa
Avec
Vincent Arot
Laurent Barbot
Nicolas Giret-Famin
Clémence Jeanguillaume
Amandine Pudlo
Noémie Zurletti
Mise en scène
Julien Villa
Une création de
Vous êtes ici
Dramaturgie
Vincent Arot
Scénographie
Sarah Jacquemot Fiumani
Création lumières
Gaëtan Veber
Production déléguée Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
Coproduction Vous êtes ici, Comédie de Valence, Comédie de Caen, OARA – Office Artistique de la Région Aquitaine, Scènes croisées de Lozère
Création le 9 mars 2016 au TnBA
Durée estimée 2h
Ce spectacle a bénéficié de l’aide à la création de l’OARA
Durée: 1h50

TnBA – Salle Vauthier
Du mer 9 au sam 19 mars 2016
Mar, mer, jeu, ven à 20h / Sam à 19h
Théâtre de la Bastille
Du 29 mars au 4 avril 2016

2 avril 2016/par Stéphane Capron
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