Gilles David a débuté sa carrière sous la direction d’Antoine Vitez, entré à la Comédie-Française en 2007, il est sur la scène cette semaine de On ne sera jamais Alceste d’après Molière et la comédie classique de Louis Jouvet, dans une mise en scène de Lisa Guez. Voici son interview Soir de Première.
Avez vous le trac lors des soirs de première ?
Plutôt une petite appréhension car il faut jouer avec ce nouveau partenaire: le public. Mais par contre j’éprouve un véritable tract pour une lecture d’un soir, ou quand je mets en scène, je suis intenable.
Comment passez vous votre journée avant un soir de première ?
Je suis très occupé par les petits cadeaux et les petits mots pour mes camarades de jeu.
Avez vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
J’aime me trouver un petit coin tranquille dans les coulisses et coté superstitions, j’établis pour chaque spectacle un rite de préparation: heure d’arrivée au théâtre-heure d’entrée en loge-heure d’habillage et très important avant de me préparer il me faut dormir un peu afin de me nettoyer de la journée.
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier » ?
A six ans en jouant la mère louve dans une adaptation du Livre de la jungle de Rudyard Kipling
Premier bide ?
Après l’une de mes premières auditions où l’on m’a gentiment dit qu’il fallait que je change de métier car je n’étais pas fait pour être comédien.
Première ovation ?
A l’issue de la première intégrale du Soulier de satin de Paul Claudel mis en scène par Antoine Vitez dans la Cour d’honneur du Palais des Papes au Festival d’Avignon où nous avons eu prés de 25 minutes d’applaudissements.
Premier fou rire ?
Pendant une représentation de La dame de chez Maxim de Georges Feydeau mis en scène par Alain Françon où j’annonçais: Madame de Valmonte que j’ai articulé: Madame de Va Le Monter ce qui a déclencher un fou rire général sur le plateau et il nous a été très difficile de terminer la scène.
Premières larmes en tant que spectateur ?
Tous des oiseaux de et mis en scène par Wajdi Mouawad. Je n’ai jamais autant pleurer au théâtre.
Première mise à nue ?
A chaque fois que débute les répétitions d’un nouveau spectacle.
Première fois sur scène avec une idole ?
Dans Les trois sœurs de Tchékhov mis en scène par Maurice Bénichou, j’ai eu la chance de jouer avec Niels Arestrup. J’ai aimé le voir travailler pendant les répétitions, j’ai savouré tous les moments avec lui sur le plateau et quand je n’étais pas en scène je me mettais en coulisse pour le regarder jouer.
Première interview ?
Au journal de 13h à France Inter, je me souviens avoir eu très chaud.
Premier coup de cœur ?
L’Orestie mis en scène par Peter Stein à la maison des arts de Créteil.
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