Soir de Première avec Dorothée Gilbert

Dorothée Gilbert dans Raymonda photo Julien Benhamou

Dorothée Gilbert a été nommée danseuse Étoile en 2007 à l’issue d’une représentation de Casse-Noisette. Elle vient de se confier dans « Etoile(s) », un livre qui retrace son parcours, illustré par les photographies de James Bort (Editions du Cherche Midi, 2019). Elle sera mardi 3 décembre sur la scène de l’Opéra Bastille dans Raymonda, chorégraphie de Rudolf Noureev, à l’affiche pour les fêtes de fin d’année. Voici son interview Soir de Première.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui, je préfère toujours les spectacles à partir de la troisième représentation : la Première c’est le plus dur, la deuxième est toujours mieux, la troisième on compare entre la première et la deuxième et la quatrième on est enfin libéré.

Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Comme tous les jours avant un spectacle, cours déjeuner, sieste, préparation, échauffement et spectacle.

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Non mais je respecte le rituel très précis de la préparation à mes spectacles.

Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
J’avais dix ans et je venais d’assister à une représentation de Giselle au Capitole de Toulouse

Premier bide ?
Je ne me souviens pas

Première ovation ?
Le 19 novembre 2007, lorsque j’ai été nommée Etoile à l’issue de la représentation de Casse-Noisette où je dansais pour la première fois le rôle de Clara.

Premier fou rire ?
J’ai eu plein de fois des fous rires en dansant dans le corps de ballet, mais je ne me souviens plus du premier.

Premières larmes en tant que spectateur ?
Devant une représentation de Giselle

Première mise à nue ?
Pour ma prise de rôle dans le Lac des cygnes à 35ans

Première fois sur scène avec une idole ?
Avec le danseur étoile Manuel Legris en Gala au Japon en 2007 et après sur la scène de l’Opéra.

Première interview ?
Je ne me souviens plus

Premier coup de cœur ?
Quand j’ai dansé dans la scène des enfants de Casse-Noisette alors que j’étais élève à l’école de danse.