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Bérénice de Racine par Laurent Brethome

À la une, Agenda, Théâtre, Toulouse

photo Gérard Llabres

Écrite en 1670, cette pièce ouvre une fenêtre sur un monde de puissants qui éprouvent les difficultés et les pièges des rapports troubles qui lient le pouvoir et l’amour.

Contexte ? La pièce s’ouvre sur une fête mondaine… Le champagne coule à flots, les portes vitrées laissent transparaître une décadence bourgeoise qui ne s’exprime que dans l’excès. Et Bérénice s’enivre. Titus, l’homme qu’elle aime, vient d’accéder à la fonction d’empereur.

Cette tragédie naît de l’affrontement entre deux impératifs inconciliables : Titus règne ; Titus aime Bérénice qui est reine de Palestine ; et la loi de Rome est hostile à tout ce qui est roi ou reine. Titus ne peut fragiliser sa mission à la tête de Rome au nom de la passion qui l’unit à Bérénice. Et Bérénice chute.

Je crois que pour monter une pièce classique aujourd’hui il est nécessaire d’interroger la frise du temps qui la relie au présent. Trouver la clef dramaturgique qui justifie l’urgence de monter Bérénice fut pour moi assez évident : nous vivons dans une société où la presse à scandale, qui relate les folles et banales histoires des puissants de notre monde, vend chaque semaine un peu plus de papier. L’intérêt grandissant de bon nombre de personnes pour des histoires banales magnifiées ou rendues exotiques par une dimension « people » ne cesse de m’effrayer et de m’interroger.

Voilà pourquoi Bérénice est une pièce contemporaine. Elle ne fait que raconter de manière plus poétique ce que nous pouvons observer au quotidien dans différents médias. Bérénice, Titus et Antiochus auraient pu s’appeler Carla, Cécilia, Nicolas, Sylvio, Barack ou Dominique.

Il ne s’agit donc pas pour moi de faire du neuf avec du vieux… mais plutôt de porter sur le neuf un regard ancien. Note d’intention de Laurent Brethome

Bérénice

Jean Racine/ Laurent Brethome

Ce spectacle est dédié à Madeleine MARION

Avec Fabien ALBANESE (Paulin),Thomas BLANCHARD / Thomas MATALOU, en

alternance (Titus), François JAULIN (Rutile), Thierry JOLIVET (Arsace), Sophie

MOUROUSI (Phénice), Julie RECOING (Bérénice), Philippe SIRE (Antiochus).

Assistante mise en scène Anne-Lise REDAIS

Stagiaire mise en scène Carole MELZAC

Conseiller dramaturgique Daniel HANIVEL

Conseiller chorégraphique Yan RABALLAND

Scénographie Julien MASSÉ

Lumières David DEBRINAY

Costumes Quentin GIBELIN

Création musicale Antoine HERNIOTTE

Régie générale Gabriel BURNOD

Vidéo (teaser) Adrien SELBERT

Photographies Élodie MAUBRUN et Gérard LLABRES

Fabrication décor Ateliers du Grand T – Nantes

Production Le menteur volontaire. Coproduction Le Théâtre de Villefranche (69),

Scènes de Pays dans les Mauges – Beaupréau (49), Le Grand T scène conventionnée Loire-Atlantique (44). Avec le soutien du Grand R scène nationale de La Roche-sur-Yon (85).

Le menteur volontaire est en convention avec le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Pays de la Loire, la Ville de La Roche-sur-Yon et le Conseil Régional des Pays de la Loire.

Durée 1h50

Théâtre Sorano

9 au 12 avril 2014

du mercredi au samedi à 20h

9 avril 2014/par Dossier de presse
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