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Anouk Grinberg baigne dans l’amour de Tourgueniev

À la une, Les interviews, Paris, Théâtre

Anouk Griberg photo Michel Corbou.jpg

Elle est rare au théâtre. Anouk Grinberg choisit ses metteurs en scène et ses textes avec parcimonie. James Joyce et Auguste de Villiers de L’Isle-Adam avec Marc Paquien en 2012 et 2015, Ivan Tourgueniev et Alain Françon pour Un mois à la campagne en ce moment au théâtre Déjazet. Anouk Grinberg est tout simplement remarquable dans ce rôle de mère de famille déchirée par ses pulsions amoureuses.

Comment décrire cette pièce ?
C’est une pièce qui baigne dans l’amour. Elle raconte comment on est déglingué par une histoire qui chamboule l’harmonie d’une famille. Les personnages tentent de se remettre debout alors qu’ils tanguent. Ils mentent, ils disent la vérité. Mon personnage lutte contre le désir car un jeune homme fait irruption dans sa vie et va tout déglinguer, y compris ses rapports avec son grand ami interprété par Micha Lescot. C’est aussi une très belle histoire d’amitié. C’est une joie d’être traversé par ces bourrasques. Quand le vent entre, c’est la vie qui entre pour ces gens-là. C’est comme un immense éboulement et ils ne maitrisent plus rien.

Comment définir la traduction de Michel Vinaver ?
C’est très velouté, c’est plein de cocasseries. Cela ne cherche pas être drôle, mais ces humains sont drôles, ils parlent à tort et à travers, ils disent une chose, ils en pensent une autre. Alain Françon nous a demandé de jouer très vite, de jouer avant de penser, de ne jamais s’attarder dans un état.

Et la mise en scène d’Alain Françon ?
Il a fait une mise en scène lumineuse. On entend les oiseaux, il y a de la musique qui vous fait fondre le cœur. C’est comme une belle chanson, comme une histoire toute simple. Tourgueniev parle si bien des femmes et des hommes. Il a aimé toute sa vie une femme qu’il n’a jamais touché, ils sont restés liés pendant 40 ans et il est mort à côté d’elle. Quand il décrit le personnage de Micha, il sait très bien de quoi il parle.

Et c’est une pièce qui respecte les femmes
Il faut dire qu’à cette époque-là les hommes étaient moins bourrins qu’aujourd’hui. Avec la liberté est aussi arrivé la violence et une sorte de familiarité. Tourgueniev est un homme élégant dans sa pensée et ses sentiments.

Propos recueillis par Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

2 avril 2018/par Stéphane Capron
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