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Voyage en loufoquerie chez Jeanne Candel

A voir, Agenda, Les critiques, Paris, Théâtre, Toulouse
photo Jean-Louis Fernandez

photo Jean-Louis Fernandez

Après le succès du Crocodile trompeur / Didon et Enée avec Samuel Achache aux Bouffes du Nord, Jeanne Candel est programmée au Festival d’Automne. Elle présente Le Goût du faux et autres chansons dans le cadre de sa résidence au Théâtre de la Cité Internationale. Un spectacle difficilement classable, une succession de saynètes avec des personnages trentenaires déboussolés. Ce n’est pas déplaisant malgré quelques longueurs.

La première scène pose tout de suite le spectacle. Une concertiste pousse son piano d’un bout à l’autre de la scène. Au bout de sa longue robe est accrochée un machine à coudre. Lorsque la pianiste commence à jouer, la machine se met en marche et emporte la robe et par la même occasion la concertiste…Hilarité dans la salle. Loufoquerie, dérision, invention, toute la suite du spectacle est sur le même ton: celui du burlesque.

Jeanne Candel a travaillé sur la base d’improvisation avec ses douze comédiens sur des thèmes imposées comme « faire le deuil de soi-même« , « faire quelque chose à l’aveugle » avec en filigrane la volonté de créer une ligne narrative autour de la recherche de l’identité. Thème vu et revu mais ici l’imagination débordante et sans limites de la metteuse en scène donne à voir un théâtre d’échantillonnage où l’on picore sur le plateau. Parfois il y a des longueurs et l’on aimerait que certaines scènes soient raccourcies. Bref on aimerait zapper. Mais au théâtre ce n’est possible alors on navigue au gré de ce spectacle fragile qui repose sur le talent individuel de chaque comédien.

On ne cherche pas forcément à comprendre toutes les saynètes mais on se laisser guider dans ce voyage loufoque. Les tableaux s’enchaînent avec beaucoup de poésie. Une femme se met de l’ail dans les oreilles, de l’huile d’olive sur la peau, des épices sur le visage et finit par enfourner sa tête dans un four. Une chanteuse seins nus se faufile sous la bâche plastique qui recouvre le plateau et rampe comme un insecte. Les personnages d’une toile de maître de la fin de 17ème siècle  sortent de leur peinture pour disséquer un insecte avec des spaghettis…

Il y a deux histoires en fil rouge dans le spectacle. L’évocation de la vie d’un romancier dépressif et le voyage dans l’espace de deux cosmonautes. Les deux comédiens excellents donnent vraiment l’impression d’évoluer en apesanteur. C’est assez fascinant de les voir si léger marcher sur le plateau.

Ce spectacle rempli de surprises fonctionne grâce à un esprit de troupe indéniable. Le fait d’être nombreux sur scène, induit tout de même un peu de concurrence entre chacun des acteurs. C’est bénéfique pour l’homogénéité même si  l’ensemble mérite encore d »être resserré.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Le Goût du faux et autres chansons
Jeanne Candel / La Vie brève
De et avec Jean-Baptiste Azéma, Charlotte Corman, Caroline Darchen, Marie Dompnier, Vladislav Galard, Lionel Gonzalez, Florent Hubert, Sarah Le Picard, Laure Mathis, Juliette Navis, Jan Peters, Marc Vittecoq

Du 14 au 24 avril 2016 Théâtre de La Cité internationale –

29 novembre 2014/par Stéphane Capron
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