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Christophe Rauck met en scène « Presque égal, presque frère » d’après Jonas Hassen Khemiri

Nanterre, Théâtre
Christophe Rauck © Géraldine Aresteanu
Christophe Rauck © Géraldine Aresteanu

© Géraldine Aresteanu

Pour sa nouvelle création au Théâtre Nanterre-Amandiers, Christophe Rauck réunit deux de l’auteur suédois Jonas Hassen Khemiri, figure majeure de la scène contemporaine européenne. Présentées sous forme de diptyque dans un dispositif bifrontal, ≈ [Presque égal à] et J’appelle mes frères sondent le pouvoir de l’argent et la peur de l’autre au cœur de nos sociétés occidentales.

Dans ≈ [Presque égal à], l’argent conditionne tout. La société devient une machine à exclure et à déshumaniser. Rentabilité, profit, productivité sont les nouvelles idoles. Quatre personnages se croisent dans cet univers froid : Martina rêve d’ailleurs, Mani veut renverser le système, Andrej s’accroche pour survivre et Freja, qui vient d’être licenciée, aspire à se venger. Pris au piège de la société de consommation, ils n’arrivent à rien, sinon à s’enfoncer davantage. Que vaut la dignité d’un être humain face aux lois du marché ? Peut-on espérer une vie meilleure sans trahir ses convictions ?

Dans J’appelle mes frères, l’explosion d’une voiture piégée sème un vent de panique dans la ville. Sans doute un acte terroriste. Amor erre dans les rues, alors que la peur et les soupçons s’installent. À cause de son apparence, il se sent observé, traqué. Il appelle ses « frères » – Shavi, Valeria, Ahlem, Tyra – pour les mettre en garde : « Planquez-vous ! », « Fondez-vous dans la masse ! ». Dans la paranoïa ambiante, il va jusqu’à douter de sa propre innocence. Mais comment rester soi-même quand on incarne malgré soi une menace ? Qui est un coupable potentiel ? Eux ? Moi ? Nous ?

L’écriture de Khemiri fend les cadres et explose les stéréotypes. Elle devient un acte de libération jubilatoire, entre comédie grinçante et satire politique. Inspiré par le stand-up, il invente une langue vive, libre et percutante dans une adresse directe au public. En jonglant avec les mots et les registres, son théâtre fait du langage – miroir des inégalités – un puissant outil de résistance et d’affirmation de soi

Presque égal, presque frère
D’après J’appelle mes frères et ≈ Presque égal à de Jonas Hassen Khemiri
Mise en scène Christophe Rauck
Traduction du suédois Marianne Ségol
Scénographie Simon Restino
Dramaturgie et collaboration artistique Marianne Ségol
Avec
Virginie Colemyn, Servane Ducorps, David Houri, Mounir Margoum Julie Pilod, Lahcen Razzougui, Bilal Slimani, Aymen Yagoubi et Wassim Jraidi (en alternance)
Costumes Coralie Sanvoisin
Maquillages et coiffures Cécile Krestchmar
Lumière Olivier Oudiou
Musique Sylvain Jacques
Vidéo Arnaud Pottier
Assistant à la mise en scène Achille Morin

Production Théâtre Nanterre-Amandiers – CDN
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Jonas Hassen Khemiri est représenté par L’ARCHE – agence théâtrale. www.arche-editeur.com.
Textes disponibles aux éditions théâtrales.

Durée : 3h15 avec entracte

du 28 janvier au 21 février 2026
Théâtre Nanterre-Amandiers, Centre Dramatique National

7 décembre 2025/par Dossier de presse
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