Ecrit pour le Grand Divertissement royal du 18 juillet 1668 célébrant la paix d’Aix‐la‐Chapelle, George Dandin fut créé en plein air, entrecoupé de danses de berger. Quatre mois plus tard, le texte était remonté au Palais‐Royal, cette fois sans les pastorales. La preuve était faite que la pièce, formidable dans son unité et sa construction, se suffisait à elle‐même. Les pastorales supprimées, il reste la noirceur d’une comédie où l’absence d’amour laisse les personnages face à eux‐mêmes et à leurs démons, une comédie qui semble nous dire que sans cet amour, si cruellement absent, la vie ne vaut d’être vécue. L’histoire du paysan qui, pour son malheur, épouse une femme de la petite noblesse a quelque chose de brutal. Cette noirceur de la comédie, cette âpreté, je la revendique. Extrait de la note d’intention de Jacques Osinski
GEORGE DANDIN
de Molière
mise en scène Jacques Osinski
avec Vincent Berger, Christine Brücher, Clément Clavel, Delphine Cogniard,
Jean-Claude Frissung, Delphine Hecquet, Grégoire Tachnakian
dramaturgie Marie Potonet
scénographie Christophe Ouvrard
lumière Catherine Verheyde
costumes Hélène Kritikos
Création du Centre dramatique national des Alpes – Grenoble
du 9 au 27 octobre 2012 à la MC2: Grenoble
et en tournée :
. 9-17 novembre – Théâtre de la Croix Rousse, Lyon
. 20-21 novembre – Théâtre du Vellein, Villefontaine
. 27 novembre – Le Carreau – Scène Nationale de Forbach
. 30 novembre – Théâtre de Suresnes Jean Vilar
. 4-5 décembre – Théâtre d’Evreux – Scène Nationale Evreux-Louviers
. 11 décembre – Le Salmanazar – Théâtre Gabrielle Dorziat, Epernay
. 13 décembre – Théatre de la Madeleine – Scène conventionnée, Troyes
. 18-19 décembre – Maison de la Culture d’Amiens
. 21 décembre – Le Bateau Feu – Scène nationale de Dunkerque
eh oui….noire peut-etre la lecture de ce George Dandin, mais plate, surtout, molle….jusqu’à l’ennui ! La lutte des classes de l’époque de Molière transposée de nos jours tombe à plat, le désespoir de Dandin n’en est pas un ( il fait parfois le pitre ) et les mièvreries des Sotenville ont disparu.A force de sobriété ( décors et costumes) la pièce est appauvrie et le public rit à peine 2 ou 3 fois.Déception !