Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Cliquez pour ouvrir le champ de recherche Cliquez pour ouvrir le champ de recherche Rechercher
  • Menu Menu

Soir de Première avec Rébecca Chaillon

À la une, Paris, Théâtre
Rebecca Chaillon
Rebecca Chaillon

Photo Adeline Rapon

Rébecca Chaillon a créé sa compagnie, Dans Le Ventre, en 2006. Elle explore des thématiques à la fois intimes, politiques et universelles dans des spectacles centrés sur les identités minorisées dans notre société. Des performances engagées, féministes et décoloniales. Pour célébrer ses 40 ans, l’artiste repousse les limites et (s’)orchestre 40 heures de performances dans tous les recoins du Carreau du Temple du vendredi 31 octobre au dimanche 2 novembre 2025.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?

Oh oui ! Je suis le type de personne qui dit « Mais, pourquoi je fais ce métier déjà ? » en pleurant dans les bras de Suzanne, mon amie et directrice technique, et qui fait tout pour retarder le début du spectacle.

Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?

Euh, je finis d’écrire le spectacle… On cherche encore les articulations jusqu’à ce que je comprenne que c’est trop tard et que les équipes aient besoin de faire le clean dans la salle. Je vais alors devoir faire confiance à tout le monde sur le fait que les couches de recherche vont magiquement infuser. J’invoque l’esprit de survie des interprètes et des équipes techniques qui ont à peine fini leurs conduites et… Dieu·e.

J’ajoute des consignes juste avant de jouer qui, je crois, vont aider les équipes, mais qui les embrouillent ; puis, je me rends compte que j’ai oublié de faire ma mise à moi, et je fume une huitième clope en paniquant et en me disant que je ferai un cadeau de première à l’équipe à l’occasion de la dernière… Ce qui n’arrive jamais.

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?

Fumer en faisant une italienne, boire un shot de rhum, parfois, faire semblant de m’échauffer en écoutant de la musique. Je décore aussi ma loge avec des trucs de chez moi – en ce moment, j’ai un petit écriteau de bureau qui dit « What would do Beyoncé ? » – et j’étale toutes mes bagues et boucles d’oreilles en prévision du moment où, après le show, je sortirai faire la belle avec ma nouvelle tenue. Dans tous les cas, je ne veux avoir ni avance ni repos et cultiver « l’arrache » pour être très au présent.

Première fois où vous vous êtes dit « Je veux faire ce métier » ?

Jamais, je crois… Allez, disons après mon chantier de recherche avec Rodrigo García, où j’ai compris quelle pouvait être ma place sur un plateau de théâtre, mais je me demande souvent si je veux faire ce métier vu l’état de stress dans lequel il me met.

Premier bide ?

Une crise d’angoisse, il y a quelques années, au Point Éphémère. On m’avait programmée pour la sortie d’un fanzine, Le sel des corps. Une heure avant, je n’avais toujours pas trouvé ce que j’allais performer, j’étais paralysée chez moi ; puis, finalement, je suis venue très lentement, parce que j’étais pétrifiée, et j’ai fondu en larmes dans les bras du directeur de l’époque, David Dibilio. J’ai fait une perf avec de la tequila, maquillée en Reine des Neiges, où je léchais du sel sur le corps des gens volontaires en hurlant « paf ! » à chaque fois que je trinquais et buvais une goulée. J’ai fini ivre, un peu malade, et perdue, avec la sensation d’avoir fait une perf ratée.

Première ovation ?

Je me souviens fort des ovations à la fin de Monstres / On ne danse pas pour rien de Delavallet Bidiefono. Elles étaient hyper puissantes.

Premier fou rire ?

Ceux sur le banquet caca de Carte Noire, notamment un où j’ai tellement ri que j’ai expulsé mon tampon – que j’ai remis en direct avec mes doigts plein de mousse au chocolat.

Premières larmes en tant que spectatrice ?

Je dirais Rwanda 94, à Sartrouville, avec ma troupe de théâtre amateur de Beauvais, quand j’avais 14 ans.

Première mise à nu ?

Les étapes de travail de L’Estomac dans la Peau, après que Rodrigo García m’a demandé si j’avais conscience qu’en gardant ma culotte pendant les performances, je disais au public que c’était l’endroit où se logeait ma pudeur.

Première fois sur scène avec une idole ?

Un concours de danse organisé pendant le concert du Saïan Supa Crew au début des années 2000.

Première interview ?

Pour Le Journal de l’Oise, en 2008, quand j’ai eu une aide du département pour partir au Burkina Faso jouer 8 Femmes avec… 19 comédiennes blanches.

Premier coup de cœur ?

Andromaque de Racine. Pour toujours.

27 octobre 2025/par L'équipe de sceneweb
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Reem Ali Reem Ali
Hinda Abdelaoui Hinda Abdelaoui
Mata Gabin dans Romancero Queer Mata Gabin
Pascal Victor Soir de Première avec Xavier Gallais
Kelly Rivière
Le palmarès 2021 de l’équipe de sceneweb
Mesdames, Messieurs, et le reste du monde, le feuilleton quotidien du Festival d’Avignon de David Bobée
Amandine Albisson dans Le Lac des cygnes Amandine Albisson
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

Search Search
© Sceneweb | Création site et Maintenance WordPress par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut Faire défiler vers le haut Faire défiler vers le haut