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Soir de Première avec Conchita Paz

Actu, Montpellier, Théâtre
Conchita Paz dans Monde Nouveau
Conchita Paz dans Monde Nouveau

Photo Jean-Louis Fernandez

Actrice d’origine espagnole née en Suisse, Conchita Paz a été formée à l’école internationale de théâtre LASSAAD à Bruxelles. Depuis 2008, elle travaille principalement avec Nathalie Garraud et Olivier Saccomano et joue dans leur dernière création Monde nouveau.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?

Oui, mais légèrement moins que les soirs qui suivent lorsqu’il va falloir tout recommencer.

Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?

J’espère arriver à faire une sieste. Je veille à faire les choses calmement, j’en fais moins que les autres jours. Je fréquente mes partenaires pour sentir leur humeur. Je suis habitée par une sorte de secret. Lorsque j’arrive au théâtre, je marche sur la scène, dans le décor, je fais défiler ma partition. Je fais le décompte des heures, des minutes, je me demande pourquoi j’ai une nouvelle fois si peur. Je suis heureuse parce que ça va arriver et que l’on va commencer à comprendre ce que raconte la pièce.

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?

Oui, toute une série de rites maniaques effectués dans un ordre précis. Deux heures avant de jouer, je réclame mon temps, j’entre en panique si les raccords se prolongent. Il me semble alors que je vais tout rater, j’ai envie de pleurer, je deviens très désagréable. Il semblerait que ce petit pic d’angoisse me soit nécessaire.

Première fois où vous vous êtes dit « Je veux faire ce métier » ?

À quatre ans, la maîtresse me confie le rôle de l’ange qui guide les Rois mages jusqu’à la crèche. Je porte un col roulé et des collants blancs, une petite bougie devant moi, je suis euphorique, j’en oublie mes phrases. Un peu plus tard, j’assiste à un Molière joué sur la place du village où j’ai grandi, en Suisse. C’est extraterrestre, très loin de ce que je connais, et pourtant je me sens chez moi : je suis fascinée par ce qui circule entre les acteurices et le public. Je pense avoir toujours eu envie de faire ce métier sans savoir que c’était un métier.

Premier bide ?

Les trois premières semaines de ma formation dans l’école de théâtre que j’ai choisi de faire, à Bruxelles. Je suis enfin là où je veux être, mais mon corps refuse littéralement de bouger, je reste assise trois semaines avant d’oser. Je découvre la différence entre imaginer, projeter et faire, et éprouver. Une découverte sans cesse renouvelée.

Première ovation ?

Pour Othello, variations pour trois acteurs, un texte d’Olivier Saccomano mis en scène par Nathalie Garraud au Festival d’Avignon. Je jouais Iago.

Premier fou rire ?

Jamais en représentation. Je suis sans doute trop sage.

Premières larmes en tant que spectatrice ?

Je ne crois pas avoir pleuré, mais Orphéon du Théâtre du Radeau a provoqué un flux d’émotions irrationnelles, intenses, folles. Le roi n’est pas un roi, mais il porte une couronne ; il ne meurt pas, mais il avance si lentement en direction de la paroi que l’on peut tout imaginer. D’une violence et d’une douceur infinies.

Première mise à nu ?

Dans Victoria, un texte de Félix Jousserand mis en scène par Nathalie Garraud. Je jouais Little boy. Je sens que l’une des scènes de la pièce doit se jouer nu. Je redoute de le faire, je crains le moment où Nathalie va me le demander. Elle a la délicatesse de ne pas le faire, de ne pas même l’évoquer, ce qui me laisse faire le chemin pour au final composer cette image que nous avons toutes deux silencieusement imaginée.

Première fois sur scène avec une idole ?

Très prochainement avec Dominique Reymond. Il faut juste que je la prévienne.

Première interview ?

Pour L’Oeil d’Olivier.

Premier coup de cœur ?

Le Théâtre du Radeau donc, mais ce n’est pas un coup de cœur, c’est un coup de foudre ! Plus récemment, Le reste vous le connaissez par le cinéma de Martin Crimp, mis en scène par Daniel Jeanneteau.

26 mai 2025/par L'équipe de sceneweb
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