La carrière d’interprète de Betty Tchomanga débute en 2009. Puis elle se consacre principalement à son travail d’écriture et de recherche en tant que chorégraphe. Betty Tchomanga est artiste associée au Quartz, scène nationale de Brest ainsi qu’au Théâtre de la Bastille à Paris qui propose cette semaine la reprise de Mascarades. Tandis que son nouveau spectacle, Histoire(s) Décoloniale(s) tourne actuellement.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui j’ai le trac, mais j’ai toujours le trac avant de monter sur scène même si c’est une pièce que je joue depuis plusieurs années ! Cela fait partie d’un état de concentration, de préparation à rencontrer un public qui est toujours différent, cette grande part d’inconnu qui fait la situation de représentation…
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
En général au travail sur le plateau, car les pièces sont rarement finies le jour de la première et cela continue de se transformer même après dans ce qui apparaît avec la rencontre du public.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Oui j’ai des petits rituels avant de monter sur scène mais je ne les partage pas, cela fait partie de ce qui est intime à chaque pièce ! En revanche je n’ai pas vraiment de superstitions !
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Je n’ai pas le souvenir de m’être dit je veux faire ce métier à un moment précis… La danse a pris de la place dans ma vie très tôt… puis ensuite j’ai fait des choix et petit à petit j’en suis arrivée à faire ce métier !
Premier bide ?
Je n’ai pas souvenir d’un premier bide ! Mais cela arrive de ne pas rencontrer un public parfois même avec des pièces qui rencontrent un véritable succès par ailleurs…Cela dépend de beaucoup de choses qui dépassent parfois les œuvres elle-mêmes et les personnes qui les jouent ou les voient…
Première ovation ?
Je ne me souviens pas de la première ovation, je me souviens d’applaudissement très puissants à Beyrouth pour une pièce de Marlene Monteiro Freitas dans laquelle je dansais et où le spectacle à peine fini une femme s’était levée au milieu de la salle en lançant un youyou. J’en garde un souvenir très ému.
Premier fou rire ?
Je ne sais plus !
Premières larmes en tant que spectateur, spectatrice ?
Je pleure très rarement au théâtre… mais j’ai pu être très émue par certaines pièces de Romeo Castellucci
Première mise à nue ?
Être face à des spectateur.ices sur scène est toujours une forme de mise à nue il me semble…
Première fois sur scène avec une idole ?
Jamais! ahahah! Mais j’ai souvent eu beaucoup d’admiration pour mes partenaires de jeu.
Première interview ?
Je ne sais plus!
Premier coup de cœur ?
Jerk, de Gisèle Vienne que j’ai vu quand j’étais encore étudiante au CNDC d’Angers. Cette pièce m’avait bouleversée et j’en garde encore un souvenir très fort!
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !