Massimo Fusco est artiste associé aux Hivernales – CDCN d’Avignon. À la fois danseur et masseur, il entreprend de mettre en relation les arts et les pratiques somatiques à travers les installations sonores, visuelles et chorégraphiques immersives dans CORPS SONORES et dans sa forme pour le jeune public CORPS SONORES JUNIORS qui est proposée en ouverture des Hivernales 2024.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Le trac s’invite les soirs de première mais il ne reste jamais bien longtemps… Avant le coup d’envoi, je mesure le chemin de création parcouru pour en arriver là, et j’ai une sensation de vertige ! Puis, quand je rentre en jeu, le trac disparaît rapidement. Et le vertige laisse place au plaisir du mouvement, au jeu et à la rencontre avec le public.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
J’aime commencer la journée par une préparation physique et mentale à base d’auto-massages transmis par un Maître du Wu Su.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Je me recoiffe les sourcils… c’est l’astuce de ma grand-mère pour ne jamais manquer les grands rendez-vous !
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Ado, l’énergie de la danse m’a galvanisé lors d’un spectacle. Une des danseuses, Sabrina Secchi, m’a proposé de suivre un stage de danse avec son mari. Ils m’ont transmis le goût de la danse. Et depuis, c’est le plaisir du mouvement qui me motive à danser et à chorégraphier au sein de la compagnie Corps Magnétiques à travers laquelle, depuis 2020, je travaille à rendre perméable la danse aux autres disciplines artistiques pour explorer les frontières du mouvement.
Premier bide ? Première ovation ?
À l’occasion de d’après une histoire vraie de Christian Rizzo au festival d’Avignon en 2013. Le grondement des saluts était si étrange que l’on pensait être hués… Finalement, la pièce a reçu un superbe accueil avec plus de 150 représentations sur les scènes françaises et internationales.
Premier fou rire ?
Un projet de fin d’étude au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Le projet était complètement perché… fou rire incontrôlable sur scène puis fou rire libérateur en salle !
Premières larmes en salle ?
Crowd de Gisèle Vienne fut une expérience puissante et singulière.
Ce fut particulièrement difficile de remonter en scène après la mort de notre collègue et amie Kerstin Daley-Baradel en 2019. Son décès nous a dévastés. Les représentations de Crowd en Italie ont été maintenues. Nous voulions nous réunir pour lui rendre hommage… Depuis, pas une représentation sans penser à elle, à Patrick Riou (lumière) ou à Peter Rehberg (montage & sélection des musiques).
Première mise à nue ?
Au festival Jerk Off sur la scène du Point Éphémère à Paris pour une performance de Sébastien Vion aka Corrine !
Première fois sur scène avec une idole ?
Le tournage du film Le Bal des actrices de Maïwenn. J’étais cerné par des bêtes de scène…
Première interview ?
Première interview presse à l’occasion de notre premier projet Corps Sonores présenté dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis. Interviewé par Marie Pons pour Ma Culture : le site d’informations gratuit qui réunit une équipe d’indépendant·e·s et passionné·e·s autour de la danse et du spectacle vivant. Mais faute de financement, Ma Culture s’arrête…
Et première interview radio pour Nostalgie à l’occasion du festival des Hivernales, le Centre de Développement Chorégraphique National d’Avignon, où j’ai la joie d’être artiste associé.
Premier coup de cœur ?
Coup de cœur pour le concert de Jeanne Added !
Son magnétisme sur scène et l’incarnation de sa voix nous plongent dans une physicalité proche de la danse.
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