Comédienne formée à l’École du Théâtre National de Bretagne, Valérie Schwarcz est cofondatrice du Théâtre des Lucioles. Depuis 2016, elle joue régulièrement dans les spectacles de Carole Thibaut du Théâtre des Ilets CDN de Montluçon, dont la toute nouvelle création, Un Siècle – Vie et mort de Galia Libertad, pièce écrite avec et pour neuf acteurs et actrices, ami·e·s et complices artistiques de la metteuse en scène.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Juste avant, une montée d’adrénaline, un coup de chaud, une envie pressante d’y aller…
Comment passez vous votre journée avant un soir de première ?
Il est de plus en plus fréquent de répéter les jours de première, l’économie des spectacles étant de plus en plus serrée, donc c’est une journée de répétition peut-être un peu plus frémissante que les autres.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
C’est très différent selon les spectacles; une sorte de rituel se met en place de lui-même, je me mets à faire les mêmes choses dans le même ordre, suivant une logique interne qui m’échappe mais à laquelle je ne déroge pas, et surtout je vérifie tout l’état du plateau, les coulisses, la mise des accessoires etc…
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
J’avais une grande admiration pour ma première professeure de théâtre Hélène Vallier, une des 4 sœurs Poliakoff, et donc à 10 ans je voulais faire comme elle, avancer dans la vie avec des bottes cavalières et l’insolence dans la foulée.
Premier bide ?
Il y a des ratages magnifiques dont on se souvient bien davantage que des spectacles efficaces mais en parlant de bide je me souviens d’un critique qui n’avait pas remarqué que j’étais enceinte de huit mois et a écrit que je me déplaçais comme une collégienne pataude.
Première ovation ?
Automne et Hiver de Lars Noren avec les Lucioles au théâtre de la Bastille a été un vrai beau succès, grosse tournée, beaucoup de spectateurs nous attendaient très émus, et on a même joué des représentations supplémentaires à la Bastille, ce qui est très rare dans la logique de programmation du théâtre public.
Premier fou rire ?
Dans Automne et Hiver aussi une glissade sur le parquet et un rire fou.
Premières larmes en tant que spectateur ?
Après une représentation de « L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau » de Peter Brook je suis allée pleurer dans les toilettes.
Première mise à nue ?
Plusieurs fois à poil, la première fois derrière un tulle.
Première fois sur scène avec une idole ?
Pas d’idole mais des cadeaux, Marcial di Fonzo Bo comme partenaire de jeu et récemment jouer la fille d’Olivier Perrier dans Faut-il laisser les Vieux Pères manger seul au comptoir des bars de Carole Thibaut
Première interview ?
Avec les Lucioles, je me souviens avoir employé le mot pis-aller et tout le monde m’a regardée d’un drôle d’air.
Premier coup de cœur ?
« On ne badine pas avec l’amour » mis en scène par Jean-Pierre Vincent, la clarté du texte, l’évidence du jeu des acteurs.
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