Clotilde Courau a plongé dès son adolescence dans le théâtre. A 16 ans, elle abonne ses études et s’inscrit au Cours Simon, au Cours Florent, à l’École de la rue Blanche tout en débutant dans la compagnie de Francis Huster. Avec Jérôme Savary et Irma la douce à Chaillot en 2000, elle connait le succès et sa première ovation. Elle entre dans la peau d’Edith Piaf à de nombreuses reprises. Elle sera cette semaine sur la scène du Théâtre du Châtelet pour l’adaptation des Justes par Abd Al Malik dans le rôle de La Grande Duchesse. Voici son Soir de Première.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Tous les soirs sont un soir de première avec le trac pour compagnon
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Je vis comme tous les autres jours de ma vie avec pour seule règle celle de l’instant présent à chaque instant
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Aucune superstition juste saluer ceux qui ne sont plus parmi nous avant d’entrer en scène
Première fois où je me suis dis « je veux faire ce métier ? »
Première fois sur scène lors de mon audition afin de rentrer dans un cours de théâtre . Fulgurante révélation
Premier bide ?
Je biderai encore et encore et encore
Première ovation ?
Irma la douce au théâtre de Chaillot mise en scène par Jérôme Savary
Premières larmes en tant que spectateur ?
La mise en scène de Patrice Chéreau au théâtre des Amandiers avec Gérard Desarthe dans Hamlet de Shakespeare.
Première mise à nue ?
Quand je décide de mettre en scène et produire Piaf l’être intime avec Lionel Suarez
Première fois sur scène avec une idole ?
A l’Opéra du Rhin à Strasbourg lors d’une lecture auprès de Christian Bobin
Premier fou rire ?
Lorsque je suis meneuse de revue au Crazy Horse et que je décide d’introduire le poème de Prévert je suis que je suis et Desnos j ai tant rêvé de toi et que la maison semble prise de panique …
Première interview ?
17 ans lorsque je joue au théâtre Renault Barrault Lorenzaccio de Musset dans la grande salle
Premier coup de cœur ?
La vie parisienne d’Offenbach à la Comédie-Française
Propos recueillis par Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !