Brassant les styles comme à son habitude le festival Le Temps d’Aimer fait de la côte basque une étape obligée en cette fin d’été festival. Du hip hop avec les stars Pockemon Crew, du contemporain avec Rachid Ouramdane ouvrant le festival avec Tenir le temps sur la scène installée sur la plage ou du néo-classique venu de Nice ou d’Italie le festival Le Temps d’aimer est à l’image de son directeur artistique ouvert. Entre deux tournées avec sa compagnie le Malandain Ballet Biarritz Thierry Malandain répond à nos questions.
Quelle est la couleur de cette édition 2017 du temps d Aimer ?
Disons qu’il s’agit d’une édition multicolore, aussi variée que possible pour témoigner de la richesse de la Danse actuelle.
Vous invitez une compagnie comme Aterballetto assez rare en France ?Ou le Ballet de Nice qui tourne encore trop peu. Vous avez toujours en tête cette mission de donner à voir une danse plus classique ou néoclassique ?
Effectivement, l’Atterballetto est peu présent sur la scène française, il vient à Biarritz avec une soirée consacrée à l’excellent Johan Inger. Quant au Ballet Nice Méditerranée, bien entendu, j’ai à cœur de défendre cette danse plus classique, sans quoi l’ouverture affichée du festival ne serait qu’une vue de l’esprit. Mais surtout, sous la direction d’Eric Vu-An, cette compagnie offre un répertoire classique et contemporain singulier qui mérite l’attention.
Quelle découverte désirez-vous mettre en avant durant ce festival ?
Difficile de choisir, sans que cela froisse l’intérêt des autres spectacles, mais j’opterai pour « Pitch » de Martin Harriague, parce que ce danseur de la Kibbutz Contemporay Dance Company, a remporté l’an dernier, le second prix du Concours Chorégraphique de Biarritz, le prix du public et le prix de la presse, et qu’à ce titre, il règle actuellement chez nous un ballet qui s’intitulera : « Sirènes« .
Cette année avec la création de Noé, des prix, des tournées internationales a été faste pour le Ballet Malandain : qu’ en retirez vous au delà d’une certaine satisfaction ?
Je suis surtout heureux pour nos danseurs, car la saison a été faste, mais aussi longue et exigeante. Quant à moi, aspirant toujours à faire mieux, je suis plutôt un insatisfait de nature.
Propos recueillis par Philippe Noisette – www.sceneweb.fr
Vendredi 8 septembre
21h30 – Plage du Port Vieux- Rachid Ouramdane/ Centre Chorégaphique National de Grenoble Tenir le tempsSamedi 9 septembre
11h – Colisée – Kelemenis & cie
Rock &Goal (jeune public . dès 5 ans)
19h – Théâtre du Casino – Pockemon Crew
Hastag
21h –Gare du Midi– Kibbutz Dance Contemporary Company (Israel)
Horses in the sky – Première françaiseLundi 11 septembre
19h – Colisée – Sine Qua Non Art
Donne moi quelque chose qui ne meurt pas
21h – Gare du Midi – Ballet Nice Méditerranée
Programme mixteMercredi 13 septembre
21h – Gare du Midi – J. C Gallotta/ Groupe Emile Dubois
My RockVendredi 15 septembre
19h – Théâtre du Casino – Cie de danse de Bogota (Colombie)
21h – Gare du Midi – AtterballetoSamedi 16 septembre
19h – Colisée – Christine Hassid Project
Spectre (s)
21h – Théâtre du Casino – Cie Hervé Koubi
Les nuits barbares ou les premiers matins du mondeDimanche 17 septembre
19h- Colisée – Lasala
Now
21h – Gare du Midi – Ballet de Lorraine / CCN
Twyla Tharp / Rachid Oumradane
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