Norah Krief

Nora Krief dans La fête des roses photo Simon Gosselin

Du Ballatum dans les années 90 avec Guy Alloucherie et Eric Lacascade à Jean-François Sivadier, en passant par Valère Novarina, Norah Krief aime alterner les spectacles avec des grandes troupes et des spectacles plus intimistes dans lesquels la musique tient un rôle important. C’est le cas de la nouvelle création de Sylvain Maurice, La Fêtes des Roses cette semaine au CDN de Sartrouville.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Ah oui énormément et j’adore cette sensation !

Comment passez vous votre journée avant un soir de première ?
Je fais en sorte d’étirer le temps… Je ne sais pas comment dire, je me sens très forte et immortelle. Je marche beaucoup , je vais au théâtre à pied et je ne fais que rêver et me projeter dans l’histoire qui va se raconter le soir

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Non je n’ai rien, ni habitudes ni superstitions….

Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier » ?
Je ne me le suis jamais vraiment dit …. Je ne savais pas que c’était un métier. Je n’ai pas fait d’école et j’ai commencé sur le tas vers 30 ans.

Premier bide ?
Jamais. Ou je ne l’ai jamais senti.

Première ovation ?
La dame de chez Maxim’s de Feydeau avec Jean François Sivadier joué à l’Odéon

Premier fou rire ?
A la lecture du texte de Feydeau, l’équipe d’acteurs découvrait à peine le texte, et nous le lisions à haute voix pour la première fois !

Premières larmes en tant que spectatrice ?
Hamlet de Patrice Chéreau dans la Cour du Palais des Papes. Le lieu m’a impressionné car je n’y avais jamais été. Et la représentation était comme une évidence.

Première mise à nue ?
Quand j ai chanté Les Sonnets de Shakespeare avec un trio de musiciens. Cétait tellement Rock ’n roll! ! Le rapport frontal du concert permet un rapport direct, au présent.

Première fois sur scène avec une idole ?
Avec Gilbert Marcantognini (disparu en 1996) dans Homme pour Homme de Brecht. Il n’est plus parmi nous, mais il avait une intensité que je n’oublierai jamais.

Première interview ?
Pour le journal Le Monde avec Les Sonnets de Shakespeare à Avignon. On m’a demandé « Pourquoi vous êtes vous mis à chanter tout à coup ? ».  Je ne savais pas pourquoi… mais cela ne me quittera plus. En ce moment je chante mon spectacle Al Atlal d’après la chanson d’Um Kalthoum.

Premier coup de cœur ?
Mon plus récent coup c’est Sami Frey dans  Un vivant qui passe. Et mon premier coup de cœur, je ne me souviens plus.